06/26/2022 | Press release | Distributed by Public on 06/26/2022 11:36
Faute de soignants et de lits, l'hôpital est submergé. Et les urgences, porte d'entrée des patients dans les services, n'échappent pas au naufrage. Parmi les 620 services que compte le pays, au moins 120 ont fermé partiellement. Le mal touche toutes les régions, les petits centres hospitaliers comme les gros. En réponse, le président Emmanuel Macron a annoncé fin mai la mise en place d'une « mission flash », censée durer un mois, pour faire « un bilan des difficultés rencontrées par les services d'urgences » et pour « dès cet été apporter des réponses très fortes pour consolider nos urgences dans cette période ».Une mission confiée à François Braun, président du syndicat Samu-Urgences de France et chef de pôle du service des urgences du CHR (Centre hospitalier régional) de Metz-Thionville (Moselle). « Le traitement est dans sa grande globalité connu disait-il devant le Sénat le 7 juin dernier. L'objectif est de rédiger l'ordonnance et de s'assurer que les médicaments sont bien donnés. »Néanmoins, sa nomination ne fait pas l'unanimité dans le monde hospitalier, tant sa vision de l'hôpital, plutôt libérale, est décriée tandis que son service dans l'est de la France dysfonctionne....