07/03/2022 | Press release | Distributed by Public on 07/03/2022 02:54
Rappelez-vous, c'était il y a dix-huit mois à peine - une éternité ! Alors que l'humanité affligée peinait à prendre conscience qu'une pandémie aux conséquences inédites avait entravé ses activités plus d'une année durant, quelques analystes optimistes, sociologues au doigt mouillé et sondeurs d'opinion nous promettaient un monde meilleur. Pour eux, pas l'ombre d'un doute : ce traumatisme collectif allait changer nos comportements, et en premier lieu modifier notre rapport au temps et à l'espace. Dans ce monde post-Covid, nous allions devenir plus raisonnables, plus sensibles à l'urgence écologique, plus économes de nos déplacements. Finis, les grands voyages en famille à l'autre bout de la planète. Le futur serait frugal, et nos vacances… quelque part près de chez nous. Après tout, l'Ardèche valait bien l'Arizona !À LIRE AUSSI : Philip Roth : l'écrivain qui raconte le rêve américain viré au cauchemarJuin 2022 : que constate-t-on ? À peu près l'inverse. Depuis un an, le trafic aérien mondial a presque recouvré son niveau prépandémique (92 % du chiffre d'affaires de 2019 seront atteints d'ici à décembre), et, notablement en France, un phénomène a surpris jusqu'aux professionnels du...