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09/15/2021 | Press release | Distributed by Public on 09/14/2021 23:10

Nouveau baromètre : « Les Français et leur empreinte carbone » étude réalisée par Odoxa pour EBRA-SUEZ

Climat
15 septembre 2021

Nouveau baromètre : « Les Français et leur empreinte carbone » étude réalisée par Odoxa pour EBRA-SUEZ

➢ 70 % des Français sont pessimistes pour l'avenir de la planète et 55 % pour l'environnement de leur région
➢ 93% d'entre eux considèrent la protection de l'environnement comme un sujet majeur
Face à l'urgence climatique, les Groupes EBRA et SUEZ ont sollicité une étude auprès de l'institut de sondage Odoxa, afin d'appréhender la perception des Français sur leur « empreinte carbone ». Réalisée du 29 juin au 2 juillet 2021 auprès d'un échantillon de 1 510 citoyens, l'enquête révèle que :
  • 70 % des Français sont pessimistes pour l'avenir de la planète et l'environnement dans leur région (55 %) mais 93 % d'entre eux prennent conscience de l'importance de préserver l'environnement et de la nécessité d'agir vite.
  • Ils ont déjà commencé à changer leurs habitudes : 81 % trient systématiquement leurs déchets, 80 % apportent leurs propres sacs de courses en magasin, 61 % privilégient l'eau du robinet à l'eau en bouteille et 59 % consomment uniquement des produits de saison.
  • 76 % des Français sont prêts à s'impliquer davantage pour réduire leur empreinte carbone mais ils n'ont pas l'impression d'être suivis ou encouragés par les gouvernements, leurs entreprises et les acteurs de leur région.

Déjà engagés et très motivés, les Français attendent d'être plus encouragés pour poursuivre l'adoption de bonnes pratiques écologiques mais il existe encore des freins économiques, logistiques et idéologiques à lever dans des domaines fortement émetteurs de CO2 : l'alimentaire, les déplacements, le numérique :
  • 53 % uniquement ont réduit leur consommation de viande rouge
  • 50 % n'envisagent pas de renoncer à la voiture pour leurs trajets quotidiens
  • 43 % privilégient le train à l'avion pour tous leurs trajets en France
  • 40 % uniquement limitent leurs envois d'e-mails et de pièces jointes

La notion d'empreinte carbone est encore mal maîtrisée : si les Français en ont quasiment tous entendu parler (93 %), près d'un français sur deux (48 %) ne sait pas précisément de quoi il s'agit.


Xavier Antoyé, Rédacteur en Chef du Progrès, du Bien Public et du Journal de Saône et Loire : « Cette enquête démontre un besoin d'information et, surtout, d'accompagnement. Loin des injonctions ou de la culpabilisation, les Français veulent faire plus. A condition d'être guidés et surtout aidés pour aller encore plus loin. Le sujet est donc plus complexe qu'il n'y paraît mais notre enquête met en évidence la possibilité d'un vrai engagement collectif. »

Bertrand Camus, Directeur Général de SUEZ, analyse les résultats : « Le baromètre montre que les Français ont conscience de la nécessité d'agir vite en faveur de l'environnement. Ils ont d'ailleurs commencé à changer leurs habitudes pour limiter leur impact. Je note également qu'ils réclament plus d'incitations dans la transition environnementale, c'est pourquoi tous les acteurs économiques, les entreprises, les Etats doivent accompagner la mobilisation citoyenne pour contenir le réchauffement climatique à +1,5 °C qui induit les catastrophes que nous connaissons déjà. C'est en se mobilisant tous et en demandant de l'action, une action rapide et juste, avec une bonne répartition des efforts de chacun que nous parviendrons à relever cet immense défi. Acteur engagé dans la neutralité carbone, le Groupe SUEZ a pour ambition de réduire son empreinte de 45 % d'ici 2030. L'avenir de notre planète est en jeu, l'avenir de nos enfants et l'avenir de nos petits-enfants. »

Erwan Lestrohan, Directeur Conseil ODOXA : « Le résultat à retenir est que 9 Français sur 10 (93 %) ont déjà entendu parler de l'empreinte carbone mais qu'uniquement la moitié d'entre eux (48 %) savent précisément de quoi il s'agit. Cet « entre-deux » est particulièrement illustratif de la période que nous vivons. D'autre part, ils ressentent bien la nécessité que leur comportement évolue pour produire des bénéfices collectifs mais, dès lors que certaines mesures ne sont pas obligatoires et qu'elles sont « coûteuses » à mettre en place en termes de temps, d'énergie ou d'argent, il est nécessaire que les pouvoirs publics, notamment, accompagnent mieux ces mesures pour renforcer leur acceptabilité »

Contacts

Presse : Isabelle Herrier Naufle
[email protected]+33 1 58 81 55 62
Presse : Elodie Vandevoorde
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