Government of Romania

12/03/2021 | Press release | Archived content

Point de presse donné par le ministre du Travail, Marius Budai, à l'issue de la réunion du gouvernement

Marius Budai : Bonjour à tous et merci beaucoup pour votre présence. Aujourd'hui, lors de la réunion du gouvernement, le Ministère du Travail a promu un Arrêté sur l'octroi d'une aide d'urgence. Nous savons tous qu'à Vâlcea, un malheureux accident a eu lieu et nous voulons soutenir les familles des victimes là-bas. Par l`Arrêté du gouvernement d'aujourd'hui, un montant de 10.000 lei est accordé pour chaque personne décédée, 8.000 lei pour chaque personne blessée et 5.000 lei pour chaque personne en état de choc traumatique. C'est ce que j'ai eu à annoncer du point de vue du Ministère du Travail. Je suis prêt à répondre à vos questions,

Journaliste : Bonjour. Je voulais vous interroger sur l'entrée en vigueur des retraites spéciales pour les maires. Sera-t-elle prorogée, étant donné qu'aujourd'hui vous avez eu une première discussion en réunion du gouvernement sur la fixation d'un calendrier d'approbation du budget de l'État pour l'année prochaine.

Marius Budai : Je veux qu`entre nous tout soit bien clair et établissons une chose : le Ministère du Travail ne s'occupe pas de cela. Le Ministère du Travail s'occupe des retraites dans le système public de retraite, et chaque ministère fait sa propre politique salariale sur les retraites, je veux dire ceux avec des lois spéciales, et aujourd'hui, lors de la réunion du gouvernement, aucune décision n'a été prise à cet égard.

Journaliste : Savez-vous quand vous proposerez une nouvelle formule de recalcul des retraites ?

Mariu Budai : Nous n'avons pas de nouvelle formule pour recalculer les retraites. Nous avons une loi que nous mettrons en place et nous avons un paquet social que nous mettrons en place, comme vous le savez bien, à partir de janvier 2022.

Journaliste : Ainsi, la nouvelle loi sur les salaires annoncée par les anciens ministres du Travail est également abandonnée.

Marius Budai : Dans le programme de gouvernance, la coalition a accepté de moderniser la loi en vigueur.

Journaliste : Les primes pour les budgétaires pourraient-elles rester gelées en 2022 également ?

Marius Budai : Ces choses seront décidées juste avant le budget, dans cette ordonnance que vous savez que le gouvernement donne chaque année, à la fin de l'année.

Journaliste : Je soupçonne que pour l'allocation alimentaire aussi ?

Marius Budai : On peut tout imaginer. Je peux honnêtement dire qu'il n'y a rien d'établi pour le moment concernant ces primes et allocations.

Journaliste : Concernant le report du paiement des factures, vous savez qu'il n'y a pas encore de règles d'application. Y a-t-il eu des discussions au sein du gouvernement pour accélérer les choses? Marius Budai : Il y a eu des discussions au gouvernement. Je préférerais que les ministres de tutelle répondent à vos questions aux ministres de tutelle. Nous n'avons pas de décision aujourd'hui. Certes, ceux des ministères de tutelle vous répondront.

Journaliste : Et les chèques vacances sont immobilisés, car ils ont déjà été mis en débat public...

Marius Budai : C'était la discussion au gouvernement aujourd'hui. Nous, les ministères initiateurs, les PME et le Ministère du Travail, avons également proposé la prolongation des chèques vacances, qui sont toujours là et qui, en raison de la pandémie, n'ont pu être utilisés, ainsi que l'octroi de chèques vacances pour la prochaine année. Journaliste : Combien de temps leur validité sera-t-elle prolongée ?

Marius Budai : La validité de ceux qui n`ont pas été utilisés ?

Journaliste : Oui.

Marius Budai : Jusqu'à la fin de l'année prochaine. C'est la proposition, on voit ce qui ressort des agréments interministériels. Journaliste : Et une dernière question, si vous me le permettez. Certains États accordent une aide à la population à faible revenu pour faire face à la hausse des prix. Nous savons que votre gouvernement veut donner la 13e pension à ceux qui ont des revenus jusqu'à 1 600 lei, est-ce que vous envisagez d'accorder une aide d'État à ceux qui ont un salaire minimum, par exemple, parce qu'ils touchent 1 386 lei par mois pendant un an ?

Marius Budai : Je ne sais pas où avez vu quelque chose sur la 13e pension, il n`est nulle part écrit cela. Il est écrit à propos de la 13e allocation pour les personnes handicapées, et qu'une aide de 1 200 lei est accordée en janvier à ceux dont les revenus ne dépassent pas 1 600 lei, car nous avons tous convenu lors des débats publics de ces derniers mois , que nous devons soutenir les personnes à faible revenu. Journaliste : Alors pour ceux qui ont un salaire minimum, une telle aide pourrait-elle être accordée ?

Marius Budai : C'est une idée, ça n'a pas encore été discuté.

Journaliste : Il y a un danger qu'à partir de janvier, avec ces retraites spéciales pour les maires, conseillers et chefs de conseil, on puisse atteindre ce niveau de 9,4% du PIB. Comment pouvez-vous résoudre cette situation?

Marius Budai : Parce que je suis ministre du Travail, je vais apporter une précision et nous débattrons du sujet, bien sûr. La loi ne dit pas : les retraites spéciales. Le terme "pensions spéciales" est connu dans la communication publique, nous parlons d'indémnisations spéciales.

Concernant le pourcentage de 9,4 %, devrait nous dire l'ancien ministre, qui a également fait inscrire cela dans le PNRR, dans un contexte où la moyenne de l'Union européenne avec le versement des retraites du régime public n'est que de 13 %. Pourquoi USR et M. Ghinea voulaient que nos parents et grands-parents soient pauvres, demandez-le lui.

Journaliste : Il y a donc ce danger.

Marius Budai : Non, je n'ai pas dit que cela existe ou n'existe pas. Je critique ce 9.4 pris dans le PNRR, car je ne le comprends pas. Pourquoi l'Union européenne va et tend maintenant à 13%, a maintenant 13%, nous, par la loi 127, nous avons proposé 11,7% et M. Ghinea a dit 9,4%. Personnellement je ne comprends pas.

Journaliste : Et parce que nous sommes toujours sur ce sujet, Florin Cîțu menace de briser la coalition si le Parti Social-Démocrate tente de renégocier le PNRR. Comment répondez-vous ?

Marius Budai : Les leaders de la coalition répondront ici, pas moi, merci beaucoup ! Journaliste : Vous faites partie du Parti Social-Démocrate...

Marius Budai : Je fais partie du Parti Social-Démocrate. La coalition a une discipline. Tout parti comme toute organisation a une discipline. Les chefs de coalition répondront à cette question.

Journaliste : Il y a des experts qui prétendent que cette augmentation de 800 à 1.000 lei de la pension minimale sera plus élevée que pour ceux qui reçoivent 10 %, pour lesquels l'augmentation de 10 % est appliquée. Voyez-vous des inégalités ici et comment allez-vous essayer de les résoudre ?

Marius Budai : Nous traversons une période très difficile d'un point de vue économique et sanitaire ; et pas seulement nous, la Roumanie, mais le monde entier. Le Parti Social-Démocrate fait partie de cette coalition, il est venu avec un certain paquet social et je voudrais également remercier les partenaires de la coalition d'avoir accepté ce paquet social. Notre vision est de ne laisser personne en dehors de la société - c'est ce que nous voulons faire avec cette augmentation ; c'est ce que ce gouvernement propose et c'est ce qu'il fera. Journaliste : En même temps - une dernière question. J'ai parlé à des membres de la Fédération des retraités qui m'ont dit que même si la coalition avait assumé cette augmentation, ce ne serait pas suffisant pour cet hiver et qu'ils vous feraient certaines propositions, comme leur donner cette différence lorsqu'il n'y aura plus 41 %, seulement 14 %. Comment voyez-vous leurs propositions ?

Marius Budai : Les propositions relèvent du bon sens et j'ai dit à partir du point zéro de négocier le programme de gouvernance. Que personne ne s'imagine qu'avec ces augmentations nous enrichirons les retraités. Non pas. Nous essayons simplement de créer un bouclier autour des retraités face à cette vague galopante de hausses de prix. Certes, à l'avenir, nous devons penser à des augmentations car le niveau des retraites en Roumanie est bien inférieur à la moyenne de l'Union européenne.

Journaliste : Merci.

Marius Budai : Merci !

Journaliste : Bonjour, Monsieur le ministre ! Je voulais vous demander s'il y aura une nouvelle loi sur les retraites à mettre en œuvre peut-être avant 2023, si cela est en cours de discussion au gouvernement maintenant ?

Marius Budai : Comme vous le savez, dans le PNRR on a prévu une consultation pour une nouvelle loi sur les retraites ou pour la loi sur les retraites et la loi sur les salaires. Dans le programme de gouvernance, nous ne parlons pas d'une nouvelle loi sur les retraites, nous parlons de moderniser la loi actuelle sur les retraites et, certainement, si nous trouvons des choses qui doivent être abordées dans la loi, c'est une chose, c'est un très bon aspect et nous le mettrons en application.

Journaliste : Cela pourrait-il signifier un nouveau calendrier pour l`augmentation des retraites, des montants différents ?

Marius Budai : J'ai aussi dit dans le programme de gouvernance que nous avons 120 jours pour établir un nouveau calendrier de mise en œuvre. Pour l'instant, la priorité zéro pour ce gouvernement, pour le Ministère du Travail et pour cette coalition, c'est la mise en œuvre du paquet social qui doit et il est obligatoire d`être mis en œuvre dès janvier pour venir en aide à la population pour traverser cette période difficile.

Journaliste : Au fait, parce que je voulais vous interroger sur les recalcules. Y a-t-il une possibilité qu'ils soient retardés, étant donné le nombre relativement faible de cas qui ont été évalués jusqu'à présent ?

Marius Budai : Etre en retard à quelle échéance ?

Journaliste : Par rapport à l'échéance annoncée par l'ancien ministre du Travail. Marius Budai : Non. Nous sommes déjà en retard par rapport au terme initialement assumé dans la loi. Comme je l'ai dit, nous établirons un échéancier et vous le découvrirez certainement publiquement.

Journaliste : Alors vous allez le mettre en place...

Marius Budai : Nous continuons l'activité au sein des caisses de retraite du pays. J'ai déjà deux jours au ministère et j'ai deux jours de collègues déjà faits directeurs. J'aurai une réunion avec toutes les structures du territoire, je veux dire les caisses de retraite, les agences pour l'emploi, les inspections du travail et les agences d'allocations et de rémunération et nous établirons sur chaque agence, car j'ai un message à passer pour chaque agence d`accélérer le travail.

Journaliste : Mais ce délai de recalcule sera probablement avancé, n'est-ce pas ?

Marius Budai : Quand on parle de revenus des gens, on ne parle pas de probabilités, on parle de choses exactes et je vous les communiquerai quand je les aurai clairement définies, assumées par la coalition et présentées au gouvernement.

Journaliste : En parlant de salaires, parce que mon collègue vous a aussi demandé tout à l'heure et je me souviens de ce que Florin Cîţu a dit, le fait qu'il n'y a pas assez d'argent en ce moment pour couvrir les éventuelles augmentations à partir du 1er janvier. Existe-t-il une possibilité de geler ces augmentations de salaire ? Pour les enseignants, pour les infirmières, pour les autres catégories du système médical, qui aurait dû avoir ces augmentations ?

Marius Budai : J'ai vu la réponse du président Marcel Ciolacu et moi, en tant que ministre du Travail, j'apprécie vraiment cette réponse. Pas d'argent... quelles sont vos priorités ? Donc nous sommes à la gouvernance, nous faisons partie de cette coalition, nous devons nous occuper des investissements, nous devons nous occuper de la croissance économique, mais une croissance économique qui n'est pas dans la poche des citoyens, n'est pas une vraie croissance économique.

Journaliste : Et une dernière question, si vous me le permettez. Faites-vous faire un audit au ministère, comme le ministre des Finances? Marius Budai : Je n'ai pas forcément l'intention de faire un audit, mais certainement quand on reprend le ministère - j'ai remis le ministère une fois, maintenant je reprends - vous avez un rapport de réception, s`il y a certains actes normatifs en cours, on a des indicateurs ; ils peuvent être vérifiés et discutés à tout moment. Journaliste : Veuillez clarifier, Monsieur le ministre. Pour les chèques vacances, vous nous avez indiqué qu'ils sont prolongés d'un an. Mais lequel? Ceux de 2019, 2020, 2021 ou tous ?

Marius Budai : Dans une première discussion, j'ai compris du ministre des PME que 2020. Je sais que sur le marché il en a encore même du 2019. Nous en discuterons au sein du Gouvernement, et certainement lorsqu`il y aura l`ordonnance d`urgence - maintenant elle seulement fait connaitre par M. le ministre, on la discutera on décidera de la forme finale. On attend certainement des commentaires des des autres ministères de tutelle.

Journaliste : Et parce que vous parliez de la loi actuelle sur les retraites, que vous la respectez mais la modernisez, plus précisément laquelle d'entre elles : celle qui a été promulguée par le président Klaus Iohannis et prorogée par le Parti National Libéral ou...

Marius Budai : Évidemment. Merci beaucoup à tous. Magnifique journée.