05/15/2024 | Press release | Distributed by Public on 05/15/2024 10:27
Promotion du travail décent un accord tripartite signé à YaoundéLe document paraphé en présence du Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute et du directeur général de l'Organisation internationale du travail, Gilbert F. Houngbo vise également les questions relatives à la protection et au dialogue social.Trois priorités majeures sont consignées dans le Protocole d'accord tripartite signé hier à Yaoundé entre le gouvernement camerounais, les partenaires sociaux et l'Organisation internationale du travail. Il s'agit de la promotion du travail décent, des questions liées à la protection sociale et celles ayant trait au dialogue social. Quatre signatures au bas de ce document qui a été signé à l'Auditorium des Services du Premier ministre. Celles de Grégoire Owona, ministre du Travail et de la Sécurité sociale pour le compte du gouvernement camerounais ; Claude Yao Kouame, Directeur de l'équipe d'appui technique de l'OIT au travail décent pour l'Afrique centrale et Bureau de Pays pour le Cameroun, la Guinée équatoriale et Sao Tomé Y Principe. Le patronat camerounais était représenté par Protais Ayangma, vice-président du Groupement des entreprises du Cameroun, (Gecam), alors que Abraham Baboule président de la Confédération syndicale des travailleurs du Cameroun (Cstc) a paraphé le document au nom des travailleurs. Le tout sous le regard du Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, du Directeur général de l'Organisation internationale du travail, Gilbert F. Houngbo et de nombreux membres du gouvernement.En prenant la parole au cours de la cérémonie, le représentant de l'Oit, Claude Yao Kouame a indiqué qu'il s'agit d'un nouveau jour qui se lève dans l'environnement du travail au Cameroun. Il a salué un accord tripartite qui a défini des priorités définies par les différentes parties prenantes. « Toute mon équipe est engagée dans la mise en œuvre de ce document-cadre », a-t-il déclaré. Pour sa part, Grégoire Owona a salué un document inclusif qui est le fruit d'un long processus pour lequel « le Cameroun accorde une attention particulière pour sa mise en œuvre ». Il faut souligner que ledit accord est conclu pour une période de quatre ans et entre donc en application une fois que les différentes parties l'ont paraphé. Pour sa mise en œuvre, les parties signataires s'engagent à mettre en commun les ressources humaines, matérielles et financières. Chaque action à mettre en œuvre devra faire l'objet d'un arrangement particulier. Une interface tripartite de suivi chargée de différentes tâches comme la coordination, la communication et l'évaluation de l'état d'avancement des activités, la mobilisation des ressources, l'approbation des rapports d'activités devra se réunir deux fois par an, à l'effet d'évaluer les progrès réalisés.
Laurentine BEKONO