AG Insurance SA

10/22/2021 | Press release | Distributed by Public on 10/22/2021 00:44

Heidi Delobelle : le bilan sur sa première année de[...]

Il y a tout juste un an, le 22 octobre 2020, Heidi Delobelle prenait ses marques en tant que CEO de la compagnie d'assurances AG. Un challenge qu'elle relève depuis lors quotidiennement avec enthousiasme, forte de ses 23 années d'expérience dans des fonctions différentes chez AG. Cette première année n'a pas été de tout repos, avec notamment la crise liée au Covid-19, la pression sur les taux bas et, bien sûr, les inondations catastrophiques de juillet dernier. Nous avons voulu revenir avec Heidi sur cette première année, en tirer quelques enseignements et savoir comment elle tournait son regard vers 2022 et vers l'avenir.

La CEO de la connexion, même à distance

Quand on évoque avec Heidi ses premiers pas en tant que CEO il y a un an, elle se souvient surtout de sa première semaine : « À peine une semaine après mon entrée en fonction, la deuxième vague du Covid-19 était confirmée en Belgique et nous étions à nouveau tous en télétravail. J'étais donc seule dans mon bureau, chez moi, comme tous les collaborateurs d'AG. Personnellement, j'ai trouvé ce deuxième lockdown plus compliqué. Lors du premier, c'était le printemps, il faisait beau, il y avait un sentiment de retour au cocon familial. En novembre, il n'y avait pas de perspective, impossible de savoir quand il allait pouvoir se terminer… ».

Une situation compliquée pour celle qui s'était d'emblée présentée comme la CEO de la connexion : « Il y a chez AG une très forte culture d'entreprise, et on a pu continuer à la faire vivre, à travers notre réseau Workplace Connect AG, des cafés virtuels, des 'small talks', notre action d'échanges de drapeaux… jusqu'à notre vrai retour en présentiel 2 jours par semaine depuis début septembre ! Il y avait une forte demande du personnel, en manque de contacts humains. Cela fait quelques semaines que nous prenons tous nos marques dans ce nouvel équilibre et cette nouvelle organisation, ce n'est que le début d'une nouvelle manière de collaborer, d'avancer et de renforcer ensemble notre culture d'entreprise dans une atmosphère stimulante », explique Heidi Delobelle.
Et si on se tourne vers l'avenir, comment la CEO d'une grande entreprise envisage la nouvelle organisation du travail ? « 2022 verra l'ouverture du nouvel AG Campus, un espace de travail dans lequel l'interaction et l'innovation seront omniprésentes. Son inauguration sera un des grands moments de ce début d'année 2022. Il sera un véritable catalyseur pour la formation, le développement et l'esprit d'entreprendre de nos collaborateurs. Il est aussi le parfait exemple qu'AG est une société qui bouge avec son temps et s'intègre parfaitement dans la société dans laquelle elle évolue en s'adaptant constamment. Aux nouvelles évolutions technologiques comme aux nouveaux besoins de nos collaborateurs en matière de flexibilité, de connexion et de responsabilisation. ».

La gestion des inondations, un véritable projet d'entreprise

Mais ce qui a également profondément marqué sa première année de CEO d'une compagnie d'assurances, ce sont les terribles inondations de juillet, comme Heidi Delobelle nous l'explique spontanément : « Ces inondations sont d'abord et avant tout une énorme tragédie sur le plan humain. Ce sont des moments terribles lors desquels nous devions, en tant qu'assureur, être aux côtés de nos clients, les aider et les écouter. Réaliser concrètement notre rôle d'assureur et de supporter de nos clients. Plus d'une maison sur quatre est assurée par AG. C'est dire l'impact de cette catastrophe sur nos activités. Mais une fois de plus, la crise a fait ressortir ce qu'il y a de meilleur en nous : toutes les équipes étaient sur tous les fronts et le sont toujours, même si - j'en suis consciente - tout n'est pas parfait. La gestion des inondations de juillet est un véritable projet d'entreprise », explique la CEO.

Mais au-delà du drame humain, cette catastrophe a également mis en lumière les limitations de la couverture catastrophes naturelles. En effet, le risque 'inondation' est d'office couvert dans les couvertures de l'assurance habitation, mais la capacité d'indemnisation du secteur de l'assurance est limitée : « Grâce à des analyses et des modèles statistiques performants, nous avions rapidement compris chez AG que la limite d'indemnisation de 350 millions EUR pour le secteur de l'assurance allait être dépassée. Et que même les 350 millions EUR supplémentaires prévus par les autorités n'allaient pas suffire. En fait, ce mécanisme auquel nous allions devoir faire appel n'était pas bien appréhendé et a montré ses limites. Les fondements du système sont bons, mais il faudra réfléchir dans un futur proche sur les engagements des différentes parties pour éviter que le client ne soit victime de la situation. Comme plus de 90 % des sinistres se trouvaient en Wallonie, le secteur a d'abord entamé des discussions avec la Région Wallonne pour indemniser les personnes assurées. Il était évident que le secteur devait faire des efforts pour trouver une solution dans l'intérêt de tous les sinistrés ».

Avec les changements climatiques, des inondations de cette ampleur, mais aussi des tempêtes, des tornades, des périodes de sécheresse… pourraient se multiplier. Quand on demande à Heidi Delobelle comment elle compte adapter son entreprise à ces évolutions rapides, la réponse est claire : « On aimerait tous pouvoir remonter le temps et souhaiter que ces catastrophes n'aient pas eu lieu. Mais ce n'est pas possible. En revanche, on peut agir pour un avenir meilleur. Et c'est notre rôle en tant qu'assureur et acteur financier de premier plan en Belgique : protéger autrui et protéger la société d'aujourd'hui, tout en s'assurant qu'on pourra répondre aux besoins des générations futures de manière durable. Donc oui, on va devoir s'adapter. Comme on l'a toujours fait. Et si on parle plus particulièrement des inondations, c'est une priorité pour le secteur : avec les autorités, nous allons devoir nous mettre autour de la table pour voir comment rendre le système viable et assurable en cas d'inondations de cette ampleur. Et se montrer ouverts et créatifs pour les prévenir autant que possible, ou en limiter la gravité du moins ».

Une première année particulière, jalonnée de bons et de moins bons moments dans la vie de la CEO. Et qui laissera immanquablement des traces sur la manière dont elle envisage l'avenir : « Je me souviendrai longtemps de cette première année, non pas parce qu'on a vécu des moments difficiles, mais parce que, dans les difficultés, nous avons poursuivi notre croissance et continué à travailler sans relâche, à maintenir notre relation de proximité avec les clients, le personnel et nos partenaires de distribution. Malgré tout, les inondations et les crises de santé publique ne devraient pas être l'héritage que nous laissons à nos enfants et petits-enfants. Nous devons prendre des mesures pour nous assurer que cela ne se produise pas. Et en tant que leader du marché, c'est à nous de montrer l'exemple ».