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08/20/2022 | Press release | Distributed by Public on 08/19/2022 23:58

Affaire Jubillar : le mari trompé que tout accuse... mais que rien n’accable

Du sang, il y en a généralement partout, en infime ou en grosse quantité. Des spécialistes savent « faire parler » les traces découvertes sur les scènes de crime.. à de rares exceptions près. Exemple avec l'affaire Delphine Jubillar, dans le Tarn.

Cédric Jubillar, l'artisan plaquiste de Cagnac-les-Mines soupçonné d'avoir tué sa femme et d'avoir fait disparaître son corps, tient en échec les meilleurs spécialistes de la gendarmerie. Aucune molécule de sang de Delphine Jubillar n'a été retrouvée à ce jour. Nettoyage parfait ou meurtre sans trace ?Rien. Pas une goutte, pas le moindre atome d'hémoglobine. Ce n'est pas faute d'avoir cherché. Les enquêteurs de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), y compris les spécialistes de l'unité « morphoanalyse des traces de sang », se sont cassé les dents. Eux qui ont mis au jour le carnage des Flactif, cette famille décimée dans les Alpes, eux qui ont découvert la minuscule goutte qui a permis de confondre Nordahl Lelandais dans l'affaire Maëlys, cette fois-ci, rien.Ils ont pourtant passé au peigne fin la maison de l'infirmière disparue. Ils ont aspergé murs et sols de Bluestar, ce produit « magique » qui fait ressortir les traces nettoyées. Rien. Rien non plus dans la voiture de l'infirmière, une 207 bleue, qu'un voisin croit avoir vu garée dans l'autre sens que celui de la veille au soir de sa disparition. Pas une seule molécule suspecte. Rien non plus...

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