AFREXIMBANK - African Export-Import Bank

11/16/2021 | News release | Archived content

Dlamini Zuma : Voir l'Égypte dérouler « l’Agenda 2063 : l'Afrique que nous voulons » est une source d'inspiration pour nous tous

L'Ambassadeur d'Égypte en Afrique du Sud, S.E. Ahmed El-Fadly, a présidé une session durant la Journée égyptienne de la Foire commerciale intra-africaine (15-21 novembre à Durban), sur le thème « Le rôle de l'Égypte dans la réalisation de l'intégration africaine : L'Afrique que nous voulons ». Au cours de cette session, la vision de l'Égypte sur la réalisation de l'intégration du continent africain par l'industrie et le commerce a été présentée. Cette vision met en avant la manière dont les pays africains peuvent passer d'un stade de gestion de la pauvreté à un stade de création de richesses.

Au début de la session, l'Ambassadeur Ahmed El-Fadly a rappelé l'importance de réaliser l'intégration du continent dans un nouveau cadre qui dépasse les divisions géographiques traditionnelles héritées du colonialisme (Nord, Sud, Est, Ouest et Centre). Il a cité la route du Caire au Cap comme un cadre alternatif pour l'intégration, soulignant qu'elle relie neuf pays africains du nord au sud, y compris deux des plus grandes puissances économiques du continent, l'Égypte et l'Afrique du Sud. Il a ajouté que ces pays représentent à eux seuls un tiers de la population du continent et la moitié de son PIB. L'Ambassadeur Ahmed El-Fadly a, par ailleurs, soutenu que si ces neuf pays approfondissaient les liens économiques qui les unissent, ils amélioreraient considérablement l'état de l'intégration économique du continent et créeraient un modèle à suivre. Selon lui, cet objectif ne peut être atteint que si les efforts sont menés par l'Égypte et l'Afrique du Sud. Il a déclaré que la réalisation de cet objectif doit commencer par le renforcement des liens économiques qu'entretiennent les pays concernés. Le lancement récent de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), qui augmentera les échanges commerciaux et les investissements conjoints entre les pays africains, aidera tous les Africains à réaliser « l'Afrique que nous voulons ».

Mohamed El-Masry, Premier Vice-président de la Fédération des chambres de commerce d'Égypte, a présenté les mesures de réforme économique prises par le Gouvernement égyptien au cours des six dernières années et leur contribution à la stabilisation des marchés et au développement économique. Il a souligné l'importance de l'accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine et la nécessité de le renforcer en établissant des réseaux de routes intégrées, de ports et d'autres moyens de connectivité et de communication sur le continent, ainsi qu'en supprimant les obstacles non tarifaires.

Pour sa part, l'ingénieur Ahmed El Sewedy, Président du Conseil d'administration de la société El Sewedy Electric Company, a mis en avant les projets que la société réalise dans plusieurs pays africains, dont l'Ouganda, la Tanzanie, l'Éthiopie et la Zambie, comme des exemples de réussite en matière de coopération africaine. Il a, en outre, salué le fait que ces projets soient réalisés dans des pays africains, par des entreprises africaines, en utilisant des sources de financement africaines.

La session s'est, par ailleurs, penchée sur les produits pharmaceutiques. Le Dr Maged George, Président du Conseil d'exportation des industries médicales, a présenté l'expérience de l'Égypte en matière de localisation de la production de fournitures médicales et a expliqué comment cette expérience peut être transposée à l'ensemble du continent. Il a indiqué que le commerce entre les marchés africains se heurte encore à de sérieux obstacles, notamment des problèmes logistiques tels que le transport, l'expédition et les transactions bancaires. Selon lui, l'Égypte envisage de surmonter ces défis dans le secteur pharmaceutique en mettant en place des usines égyptiennes dans 12 pays africains, par le biais d'une alliance entre différentes sociétés pharmaceutiques égyptiennes, en vue de produire des médicaments dans ces pays, et les exporter vers les pays voisins.

Prenant part à la session, Mme Nkosazana Dlamini Zuma, Ministre de la Gouvernance et des Affaires traditionnelles de la Présidence, a déclaré : « Nous sommes très heureux de voir comment l'Égypte se développe… et voir l'Égypte dérouler « l'Agenda 2063 : l'Afrique que nous voulons », est une source d'inspiration pour nous tous ». Elle a, en outre, souligné l'importance de la route « Le Caire-Cape Town » dans la réalisation de l'intégration africaine, notant le rôle capital des femmes et des jeunes dans le développement économique souhaité en Afrique.

L'Ambassadeur Ahmed El-Fadly a également insisté sur le fait que les femmes et les jeunes jouent un rôle central dans tous les aspects du développement, ajoutant que le Gouvernement égyptien compte huit femmes ministres et deux vice-ministres qui travaillent sur des questions liées au développement. S.E El-Fadly a également fait référence au leadership des femmes et des jeunes dans le secteur privé et en particulier dans le domaine des petites et moyennes entreprises, notant la présence d'un certain nombre d'entre elles à l'exposition. Il a, en outre, mis en avant un certain nombre d'initiatives égyptiennes visant à intégrer les femmes et les jeunes dans le processus décisionnel en Égypte. M. El-Fadly a, enfin souligné l'adoption par le Président égyptien Abdel Fattah El-Sisi de l'initiative annuelle de la « Conférence mondiale de la jeunesse », qui est organisée chaque année en Égypte.

À la fin de la session, un contrat d'une valeur d'un milliard de dollars a été signé entre El Sewedy Electric Company et le Gouvernement du Malawi, pour la mise en œuvre d'un certain nombre de projets stratégiques, y compris des projets hydroélectriques, des centrales solaires et l'e-gouvernement, financés par la Banque africaine d'Import-Export (AFREXIMBANK). M. Elfadly a décrit ce contrat comme l'un des plus importants conclus pendant l'exposition et un exemple tangible de l'engagement de l'Égypte à réaliser l'intégration et « l'Afrique que nous voulons ».