05/27/2022 | Press release | Archived content
Face aux fermetures de certains services d'urgences la nuit dans le secteur public, faute de personnel, "on peut accueillir plus", estime vendredi 27 mai sur franceinfo Lamine Gharbi, président de la Fédération de l'Hospitalisation Privée. "Nos services d'urgences ne sont pas saturés, on demande que le 15 nous envoie des patients", explique le responsable.
franceinfo : Comme dans le public, y a-t-il un manque de personnel dans le secteur privé ?
Lamine Gharbi : Malheureusement, on manque aussi de personnel, de manipulateurs radio, d'infirmières, et surtout, malgré ce que l'on peut penser, on ne rémunère pas plus dans le privé que dans le public, c'est même souvent l'inverse. Je pense qu'il ne faut pas rentrer dans ce débat public/privé. Chacun doit faire en sorte que l'on puisse passer l'été parce qu'on a une réelle tension dans nos services d'urgence. Aujourd'hui, on doit même fermer des services d'urgences privés la nuit. Cela doit notamment passer par des revalorisations salariales immédiates pour l'été, c'est-à-dire des primes, ne pas demander la réquisition qui serait une contrainte et surtout de demander aux collaborateurs de prendre leurs congés....