Planet Media SA

05/27/2022 | Press release | Archived content

Suicide d'un étudiant ayant accusé un élu de viol : l'enquête sur la responsabilité de l'accusé classée sans suite

Le témoignage de l'étudiant, qui avait accusé de viol l'élu communiste parisien Maxime Cochard, avait déclenché le mouvement #MeTooGay.

L'enquête sur l'éventuelle responsabilité d'un élu parisien dans le suicide de Guillaume T., un étudiant qui l'accusait de viol, a été classée sans suite mardi 3 mai, a confirmé vendredi le parquet de Paris à l'AFP.

Le 21 janvier 2021 sur Twitter, Guillaume T., 20 ans, avait accusé de viol Maxime Cochard, alors élu du Parti communiste français (PCF) à Paris, et le compagnon de ce dernier. L'élu du 14e arrondissement et conseiller de Paris avait contesté ces accusations, qui avaient ensuite lancé le mouvement #MeTooGay - des centaines d'autres messages sur les violences sexuelles vécues par les hommes gays.

Le PCF avait alors annoncé avoir demandé à Maxime Cochard et son compagnon "de se mettre en retrait de toutes leurs responsabilités du PCF Paris". Le 9 février, Guillaume T. était retrouvé mort, pendu dans sa chambre du campus de Nanterre (Hauts-de-Seine).

Une enquête ouverte en mars 2021

Au nom de la famille de Guillaume T., l'avocate Elodie Tuaillon-Hibon avait déposé le 18 février 2021 "une plainte contre X pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner".

L'avocate avançait que des "violences volontaires" auraient...

A lire aussi sur Franceinfo :

Téléchargez votre guide mutuelle (gratuit) !