Armée de l'Air et de l'Espace

05/06/2024 | News release | Distributed by Public on 05/06/2024 06:42

Délocalisation à Cazaux : « Une manœuvre majeure pour la 3e escadre de chasse »

Délocalisation à Cazaux : « Une manœuvre majeure pour la 3e escadre de chasse »

Direction : Air / Publié le : 06 mai 2024

Au mois d'avril, la 3e escadre de chasse, implantée sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey, a investi le tarmac de la base aérienne (BA) 120 de Cazaux. 26 Mirage 2000D et 300 Aviateurs se sont déployés dans le Sud-Ouest, pour mener leur campagne de tir air-sol annuelle, tout en poursuivant l'entraînement organique de l'ensemble des équipages.

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« C'est une des manœuvres majeures pour la 3e escadre de chasse », « déployer toute une escadre est un immense défi », « cette délocalisation implique des enjeux de taille, tant sur le plan humain que logistique ». Dans les couloirs de l'escadron de passage de la BA 120, les avis sont unanimes. Pour les pilotes, navigateurs officiers systèmes d'armes et mécaniciens nancéiens, ce mois d'avril est loin d'être anodin. Pendant trois semaines, ils ont quitté leur base d'implantation, dont la piste est en travaux, pour rejoindre Cazaux, terrain d'entraînement de choix pour ces spécialistes des missions d'attaque au sol. L'occasion de mener une campagne de tir grandeur nature, en délivrant de l'armement réel sur le champ de tir de Captieux, situé à quelques minutes de vol. « Chacun de nos personnels navigants doit tirer une à deux munitions type bonne de guerre », confie le commandant Clément, chef des opérations.

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Outre cet entretien des qualifications au tir air-sol, c'est l'ensemble de l'entraînement organique qui occupe majoritairement les équipages. « Deux tiers de notre activité porte sur les instructions basiques (missions de formation du 2/3 « Champagne ») et les entraînements tactiques (1/3 « Navarre » et 3/3 « Ardennes »), poursuit le pilote. La proximité des espaces aériens maritimes, sur lesquels on peut évoluer à 150 ft au-dessus de la mer, des Pyrénées, permettant des vols en montagne différents de ceux dans les Alpes, ou encore de la 30e escadre de chasse, avec laquelle nous montons des missions conjointes, apportent une plus-value incontestable à notre entraînement. » Sur le pied de guerre, les équipages enchaînent les vols, au rythme d'une à deux sorties par jour, de jour comme de nuit. Une activité coordonnée par les commandants d'escadrille selon les besoins de qualification et d'entraînement de chacun. « Ces nombreuses activités variées dépendent de notre réussite à mettre en ligne de vol des avions de configurations différentes », affirme le commandant Clément. C'est là que le travail des 200 mécaniciens prend tout son sens.

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Un défi logistique de taille

Deux lignes d'activité pour 26 avions déployés. Les équipes du capitaine Gilles, chef des services techniques et coordinateur logistique (CORLOG) de cette délocalisation, ne chôment pas. Pour mener à bien les deux activités parallèles, sept Mirage 2000D sont en permanence configurés « tireurs », avec les pylônes et cheminées « lance-bombes ». Un choix déterminé avant déploiement selon les objectifs d'entraînement des équipages, grâce à un travail minutieux préalable mené par le CORLOG en lien avec le chef de détachement. « Lorsque l'on m'a confié cette feuille de route, j'ai décortiqué les compte-rendu de mon prédécesseur, tout en m'entourant de jeunes officiers mécaniciens auxquels j'ai attribué une mission particulière », explique le capitaine Gilles.

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Stationnement des avions, allocation des munitions, installation des systèmes d'information et communication, besoins en véhicules, détermination des lots techniques, dimensionnement de la manœuvre logistique et des transports… Le casse-tête a débuté quatre mois avant le déploiement. « Au total, nous avons déployé 800 m3 et 190 tonnes de matériels. A cela s'ajoute des navettes régulières qui transitent entre Nancy et Cazaux pour régénérer le matériel et éventuellement compléter la mise initiale. » En parallèle, l'équipe de montage s'est coordonnée avec les services de la BA 120 et du groupement de soutien de la base de défense. Rompu à l'exercice, le personnel de la base cazaline dispose « d'une capacité d'adaptation à toute épreuve et l'espace est très fonctionnel » selon le CORLOG.

Au total, la 3e escadre de chasse aura totalisé près de 600 heures de vol et 450 sorties. Un surcroît d'activité de 20% par rapport à son rythme habituel. « Nous avions des objectifs ambitieux pour rentabiliser le déploiement », confie le CORLOG. Et le commandant Clément de conclure : « Si je devais retenir qu'une chose de ces trois semaines, c'est le volume et le rythme d'engagement. Sans oublier le côté exceptionnel de venir voler ici, au large du bassin d'Arcachon. »

Dès son retour à Nancy la 3ème escadre de chasse réalise l'exercice SAPHIR 24-2 avec cette fois des objectifs de génération de 600 heures de vol pour permettre la réalisation de 200 missions très diversifiées d'entrainement pendant la phase de conduite.

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