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05/31/2022 | Press release | Archived content

Incidents au Stade de France : après la polémique, plusieurs voleurs à la tire condamnés

Aucun Britannique ni voyou du 9-3 : les six personnes renvoyées devant le tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis), ce mardi 31 mai, correspondaient assez peu au profil des fauteurs de troubles dénoncés durant le week-end. Ces hommes sont suspectés d'avoir volé téléphones et bijoux en marge de la finale de la Ligue des champions. L'un d'eux a écopé d'une peine de 10 mois de prison ferme.

Après les heurts et les scènes de chaos, après les polémiques du week-end sur les intrusions et les « fraudes massives de faux billets », seules six personnes se sont retrouvées devant la justice. C'est bien tout ce qui reste du tamis après les 105 interpellations aux abords du Stade de France, puis les 39 gardes à vues enregistrées par le parquet de Bobigny, compétent sur la Seine-Saint-Denis. En rapportant ce chiffre aux « 30 à 40.000 » supporters de Liverpool accusés par le ministre de l'Intérieur d'avoir été en infraction - sans ticket ou bien avec un faux - c'est peu. Quant au trombinoscope, il détonne également : pas de hordes de banlieusards, pas d'Anglais sans billets, pas la moindre incrimination non plus pour « intrusion » dans l'enceinte du stade. En revanche, des « vols », c'est bien cela que l'on reproche aux six hommes qui ont défilé un par un devant le tribunal de Bobigny, mercredi 31 mai.Le profil des trois Péruviens - Kevin, Juan et Carlos -, premiers à passer, ne correspond qu'assez peu à celui dénoncé par plusieurs responsables policiers dans le week-end, qui évoquaient quelque 300 à 400 « voyous de cités et voyous sans-papiers » et « connus des services...

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