Canadian Navy

05/17/2021 | Press release | Distributed by Public on 05/17/2021 13:23

Rencontre avec le commandant en second du NCSM Brandon déployé dans le cadre de l’opération CARIBBE

Par le Capitaine Sarah Harasymchuk, officier des affaires publiques déployé, Op CARIBBE

L'opération (Op) CARIBBE représente la contribution du Canada aux opérations renforcées de lutte contre les stupéfiants menées par les États-Unis dans la mer des Caraïbes et dans l'est de l'océan Pacifique. Des navires de guerre et des aéronefs navals sont déployés dans la région à tour de rôle pour appuyer la mission multinationale dirigée par les États-Unis visant à réprimer le trafic dans les eaux et l'espace aérien internationaux.

Le capitaine de corvette Tyler Ravnsgaard est actuellement déployé dans le cadre de l'Op CARIBBE à titre de commandant en second à bord du Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Brandon. Son rôle consiste à conseiller le commandant, à superviser la formation à bord et à assurer le moral et le bien‑être de l'équipage. Découvrons qui il est :

Êtes-vous la première personne de votre famille à faire partie de l'Armée?

Non. Mes deux parents étaient dans l'Armée, ainsi qu'une de mes tantes et un de mes oncles. Je suis le premier officier de ma famille immédiate. J'ai aussi des ancêtres du côté de ma mère qui étaient dans l'armée britannique et danoise.

Pourquoi avez-vous choisi de vous joindre à la Marine en particulier?

Mes parents étaient dans la Force aérienne et dans l'Armée, alors je connaissais un peu ces milieux. La Marine m'a offert quelque chose de nouveau, une façon différente de voir le monde. Voyager a été une grande motivation pour moi. Si je suis honnête, je ne savais pas vraiment dans quoi je m'embarquais quand je me suis enrôlé, mais cela a fini par être un excellent choix pour moi.

Quelle est votre activité préférée pendant vos temps libres en mer?

Il n'y a pas vraiment beaucoup de « temps libre » en mer, mais j'essaie de prendre le temps de faire de l'exercice. Il y a beaucoup d'administration dans mon rôle et si je ne m'en écarte pas un peu chaque jour, ma productivité diminue. J'aime aussi terminer mes journées avec un livre ou une émission de télévision pour m'éloigner des opérations pendant un certain temps.

Qu'est-ce qui vous motive à être le commandant en second du navire?

Ce sont vraiment les gens avec qui je travaille. Au bout du compte, c'est l'équipage, et non moi, qui réalise la mission. Mes fonctions préférées dans la Marine sont celles où j'ai été responsable de la formation et du bien-être des membres subalternes. C'est très gratifiant de savoir que vous avez eu une incidence positive sur la vie et la carrière des militaires. En tant que commandant en second, je peux avoir un impact important sur la vie quotidienne de l'équipage, et cela me motive à faire de mon mieux. On ne peut pas toujours prendre les décisions qui feront le bonheur de l'équipage, puisque nous avons une mission à accomplir, et même quand on peut le faire, on ne le fait pas toujours correctement. J'apprends encore et je pense que je ne cesserai jamais d'apprendre, mais quand je fais quelque chose de bien, c'est une bonne journée.

Quelle a été la chose la plus difficile que vous ayez eu à faire au cours de votre carrière?

Il y a deux façons de voir les choses. La chose la plus difficile que j'ai faite, c'est de naviguer sur un navire de guerre la nuit, à grande vitesse, à proximité des dangers. Il y a beaucoup de choses qui entrent en jeu, et la pression peut sembler immense.

La chose la plus difficile que j'ai eu à faire, c'est d'apporter de mauvaises nouvelles à un marin. Parfois, vous êtes en position de responsabilité et vous devez informer quelqu'un de quelque chose de déchirant, sachant qu'il y a très peu de choses que vous pouvez faire pour atténuer le choc. Heureusement, cela n'arrive pas très souvent.

Apprenez-en davantage sur l'Op CARIBBE et sur les saisies de drogues illicitesauxquelles le NCSM Brandon a participé.