04/17/2024 | Press release | Distributed by Public on 04/17/2024 03:12
Vous ne les voyez pas, mais une grande quantité de toutes petites particules flottent dans l'air que vous respirez. Il s'agit de micro-organismes, de particules fines, ou encore de substances chimiques responsables de certaines odeurs. Parmi les plus petites de ces particules, se trouvent les virus. Des virus aéroportés (transportés par l'air) qui peuvent transmettre des maladies, comme la grippe, ou le COVID-19.
Pour éliminer ces particules de l'air, et limiter les risques de contamination, une solution simple est d'aérer au maximum votre pièce. Mais il est aussi possible, en plus ou lorsqu'une ventilation suffisante n'est pas possible, de purifier l'air qui s'y trouve.
Il existe un grand nombre de purificateurs d'air sur le marché. Grâce à des techniques de purification différentes, ils permettent d'éliminer différents types de polluants, avec un niveau d'efficacité variable. Un purificateur d'air ne peut pas garantir d'éliminer 100% des particules présentes dans l'air. Toutefois, l'efficacité de certains appareils est telle qu'elle peut éliminer ou inactiver plus de 99,995% des virus présents dans l'air !
Malheureusement, certaines techniques de purification libèrent pendant le processus d'autres composés, pas toujours inoffensifs. Il est donc important de s'assurer qu'en essayant d'éliminer un polluant, le système n'en produit pas d'autres. Certains systèmes aspirent l'air de la pièce, le traitent, puis dispersent l'air purifié dans la pièce. Si leur efficacité est trop faible, ils peuvent ainsi propager d'avantage les virus qui n'ont pas été éliminés. L'innocuité de ces systèmes, donc le fait que leur utilisation ne soit pas elle-même nocive pour la santé, est primordiale.
C'est pourquoi le SPF met en place un processus de reconnaissance des systèmes de purification de l'air qui se disent efficaces contre les virus !
Désormais, les fabricants et importateurs qui voudront faire la promotion de la haute efficacité de leurs systèmes contre les virus en aérosols devront utiliser un label fourni par le SPF Santé publique. Pour obtenir ce label, ils devront soumettre des preuves de l'efficacité et de l'innocuité de leur appareil, qui seront analysées par des experts.
Le label de reconnaissance sera visible sur l'emballage de l'appareil et sur le site de vente en ligne.
Une liste de tous les systèmes de purification de l'air reconnus sera publiée sur le site du SPF Santé publique.
Ces différents outils seront disponibles d'ici l'été 2024.
Non, il s'agit d'une garantie et pas d'une obligation. Nous recommandons toutefois, si vous recherchez spécifiquement un système permettant de lutter contre les maladies virales, de choisir un système labellisé. Vous bénéficierez ainsi d'une garantie que les affirmations du fabricant ont été vérifiées.
Tous les systèmes de purification de l'air ne sont pas concernés. Seuls les systèmes ayant une efficacité contre les virus en aérosols équivalente à celle des filtres de classe E12 (99,5%), H13 (99,95%), ou supérieure sont concernés (en dehors des systèmes relevant des usages médicaux).
Outre les techniques bien connues, comme les filtres (H)EPA, les précipitateurs électrostatiques et l'utilisation de rayons UV-C (240-280 nm), les systèmes utilisant certaines techniques doivent d'abord faire l'objet d'une dérogation pour pouvoir être mis sur le marché et prétendre être reconnus par le SPF.