Université Laval

05/06/2024 | News release | Distributed by Public on 05/06/2024 13:31

Trois projets pour préparer le pays aux prochaines pandémies

- Getty Images/Angelina Bambina

Le gouvernement fédéral a annoncé aujourd'hui un financement de près de 574 millions de dollars pour la réalisation de 19 projets de recherche qui permettront au Canada d'être mieux préparé à affronter des crises sanitaires comme la pandémie de COVID-19. Trois de ces projets seront dirigés ou codirigés par des membres du corps professoral de l'Université Laval.

Centre national de primatologie pour la préparation aux pandémies

Le premier projet, dans lequel le gouvernement fédéral investit 42 M$, porte sur la mise sur pied d'un Centre national de primatologie pour la préparation aux pandémies. Ce projet sera dirigé par Jérôme Estaquier, professeur à la Faculté de médecine de l'Université Laval. Les autres membres de la communauté universitaire qui sont associés au projet sont Mariana Baz, Jean-Mathieu Beauregard, Jacques Corbeil, Arnaud Droit, Louis Flamand, Sandra Isabel et Denis Leclerc, tous de la Faculté de médecine.

Eve Dubé, de la Faculté des sciences sociales, Jérôme Estaquier, de la Faculté de médecine, et Sophie Gobeil, de la Faculté des sciences et de génie.

Du labo aux essais cliniques: objectif 100 jours

Le projet Biologics RAMP-UP, dirigé par Gregory De Crescenzo, de l'École Polytechnique de Montréal, et codirigé par la professeure Sophie Gobeil, du Département de biochimie, de microbiologie et de bio-informatique de l'Université Laval, vise à raccourcir les délais entre les découvertes réalisées en laboratoire et la réalisation d'essais cliniques.

Grâce à un financement de 19,9 M$, l'équipe de recherche espère élaborer un processus rapide de biofabrication, allant de l'identification d'agents pathogènes à la production, à l'échelle, de produits biologiques comme des vaccins qui pourront servir à la réalisation d'essais cliniques. «Notre objectif est d'en arriver à un processus qui s'échelonnera sur moins de 100 jours, précise Sophie Gobeil. Le projet permettra également de former du personnel hautement qualifié qui sera en mesure de fournir l'expertise requise par l'écosystème canadien de la biofabrication.»

Les autres membres du corps professoral de l'Université Laval qui participent au projet sont Marie-Eve Paquet (Faculté des sciences et de génie-Centre de recherche CERVO), Bruno Gaillet (Département de génie chimique), Alain Garnier (Département de génie chimique) et Younès Messaddeq (Département de physique, génie physique et optique).

Acceptabilité sociale et équité des vaccins

Un consortium de recherche en sciences sociales et en sciences humaines, dirigé par Kelley Lee, de l'Université Simon Fraser, et codirigé par Eve Dubé, professeure au Département d'anthropologie de l'Université Laval, a obtenu un peu plus de 14 M$ pour son projet qui porte sur l'acceptabilité sociale des vaccins et l'équité dans l'accessibilité aux vaccins.

«Un adage dit que c'est la vaccination et non les vaccins qui préviennent les maladies, rappelle Eve Dubé. Il n'y a toutefois pas de solution unique pour améliorer l'acceptabilité des vaccins et le taux de vaccination. Dans le cadre de notre projet, nous allons nous intéresser aux points de vue, aux valeurs et aux besoins des communautés locales. Nous en tirerons des informations essentielles au développement d'interventions visant à améliorer l'acceptabilité des vaccins et le taux de vaccination.»