Kaufman & Broad s’engage pour la biodiversité à Aix-la-Duranne

Dans le cadre de son nouveau projet de village provençal à Aix-la-Duranne, Kaufman & Broad développe une action d'envergure en faveur de la préservation de la biodiversité. Ce projet consiste à protéger pas moins de 41 espèces de plantes et de fleurs endémiques ainsi qu'une faune protégée. Kaufman & Broad prend ici des mesures inédites pour préserver l'environnement : de la transplantation d'espèces dans une zone sécurisée à la gestion écologique des lieux sanctuarisés.

Un projet mûri de longue de date

Kaufman & Broad travaille depuis 2017 à la conception de cette résidence, Harmonie, située dans le quartier de La Duranne à Aix-en-Provence. Ce dernier a pris une dimension écologique forte, en résonnance avec les valeurs du Groupe. En effet, après un premier passage devant l'Autorité Environnementale en 2017 pour analyser la viabilité de son projet, Kaufman & Broad s'est vu autoriser à poursuivre ses démarches visant à préserver la faune et la flore présentes sur le terrain. Cette autorisation implique la mise en œuvre et le suivi écologique de mesures de réduction, de compensation et d'accompagnent des impacts écologiques du projet. Il s'agit notamment de procéder à une mesure de transplantation d'espèces végétales telles que des pieds d'Ophrys de Provence, de Gagée de Lacaita et du Chardon à aiguilles, et de de créer ou restaurer des habitats favorables à la faune - sur deux autres parcelles, également acquises par le Groupe dans le cadre du maintien et du développement de la biodiversité dans la région d'Aix-en-Provence.

Des mesures sur-mesure

Concrètement, des inventaires de la flore et de la faune ont été réalisés sur le secteur et ont permis d'identifier 2 parcelles situées sur les communes de Cabriès et d'Aix-en-Provence. Ces parcelles ont été retenues au regard de leurs caractéristiques écologiques, et acquises ou louées par Kaufman & Broad avec mise en place d'Obligations Réelles Environnementales.

La zone de compensation de Cabriès se trouve à environ 6 km au sud-ouest du site d'étude sur la commune de Cabriès. La parcelle d'1,8 ha est une ancienne parcelle agricole aujourd'hui constituée d'un boisement mixte (feuillus, résineux) et de déchets (fumiers, pailles) à son entrée. L'objectif principal est de restaurer la biodiversité sur ce site, et d'aider au renforcement de la population du Chardon à aiguilles. Une augmentation du nombre de pieds au fil des années sera un résultat positif. En outre, l'objectif est aussi de restaurer une hétérogénéité d'habitats favorables à la faune protégée sur la zone à Aix-en-Provence.

La zone de compensation de La Mérindole se trouve à environ 2,8 km au nord-ouest de la zone d'étude. Le passage de l'experte botaniste le 30 juin 2023 a permis de réaliser une caractérisation de la physionomie des habitats naturels et des potentialités de restaurations. Ce site n'est compris dans aucun zonage règlementaire mais se situe à 300 m d'une zone Naturelle d'intérêt. Cette parcelle, déjà en bon état écologique, servira de site d'accueil pour la transplantation d'Ophrys de Provence et de Gagée de Lacaita et pourrait à terme être intégrée à la continuité de la zone naturelle de l'Arbois.

Détails des initiatives environnementales prises par Kaufman & Broad

Les mesures prises par le Groupe l'ont été conformément à une procédure réglementaire, stricte et attentive. Depuis l'étude cas par cas relative au projet du Village Provencal, Kaufman & Broad s'est adressé aux acteurs locaux et aux institutionnels pour livrer son analyse de la faune et de la flore (dossier pour les espèces protégées en 2021, transmission au CSRPN, inventaires, dépôt d'un mémoire final à la DREAL en octobre 2023). La sélection minutieuse des deux parcelles retenues a ensuite donné lieu à une liste de mesures de réduction, compensation et d'accompagnement dont les grandes orientations sont les suivantes :

1. La gestion conservatoire du milieu en faveur de la flore et des espèces protégées

Dans la commune d'Aix-en-Provence, cette mesure cible les espèces d'Ophrys de Provence, de Gagée de Lacaita et le Chardon à aiguilles qui se verront réimplantées dans la parcelle de La Mérindole et Cabriès. Elle a également pour but de restaurer ou créer des habitats favorables à la Couleuvre de Montpellier, Seps strié, Coronelle girondine, Magicienne dentelée. Concernant la parcelle de Cabriès, la gestion du milieu sera réalisée selon le même procédé, en créant des mosaïques d'habitats, dans le but de diversifier le milieu afin de créer une complexité qui sera favorable à l'ensemble de la biocénose.

2. La création de mares en faveur des amphibiens

Les mares naturelles ou artificielles présentent de nombreux intérêts écologiques ; en plus de leur rôle pour les amphibiens en tant que zone de ponte, elles jouent également le rôle de point d'abreuvement pour l'ensemble de la faune sauvage et notamment pour les oiseaux, les reptiles et les chiroptères.

3. La création de gîtes en faveur des reptiles

Une telle mesure de génie écologique sera bénéfique à bon nombre de reptiles impactés par le projet, en l'occurrence les ophidiens qui apprécient fortement ce genre d'aménagement artificiel. L'objectif de cette mesure est de diversifier le plus possible l'écosystème de la parcelle qui pour l'heure, demeure très basique et donc peu favorable pour des espèces au sommet de la chaine alimentaire. Ce dispositif, couplé au reste des mesures, devrait renforcer les populations locales de reptiles dans un secteur biogéographique qui a connu une nette modification du paysage et une nette dégradation des habitats favorables aux reptiles notamment par l'urbanisation qui a fragmenté le milieu.

4. La création de haies

Les haies sont d'un intérêt écologique certain tant en qualité de zones refuges que de corridors écologiques. De nombreux groupes biologiques y sont particulièrement attachés et notamment les reptiles et les oiseaux ainsi que les chiroptères pour le transit. En ce sens, Kaufman & Broad s'est attardé sur une analyse précise des essences sélectionnées, de leur localisation et de leur implantation.

Des premiers résultats visibles

Suite aux premières opérations de transplantations végétales qui ont lieu en février dernier, les experts botanistes ont pu constater que l'Ophrys de Provence, orchidée endémique du Sud-Est de la France, était aujourd'hui en pleine floraison. Preuve que les actions visant à protéger les espèces locales portent déjà leurs fruits.