08/16/2022 | Press release | Distributed by Public on 08/16/2022 06:44
Il a jeté l'éponge et refusé de combattre plus longtemps. À 26 ans, Youri est militaire dans une unité basée à Sakhaline, dans l'Extrême-Orient russe. Son bataillon est engagé en Ukraine et a participé à la bataille d'Izioum, du 7 mars au 1er avril. Deux mois plus tard, en juin, le soldat russe conteste et ne veut plus se battre. Il est alors immédiatement mis aux arrêts, avec d'autres soldats tout aussi réfractaires, et incarcéré dans une prison dans la région de Louhansk.
Guerre en Ukraine : suivez l'évolution de la situation en direct
Un jour, il parvient à joindre son père par téléphone. "Mon fils m'a parlé de tortures, il a dit qu'ils étaient torturés. Je l'avais déjà compris en parlant avec les parents d'autres militaires", raconte Maxime, 50 ans, à franceinfo.
Selon ce qu'a rapporté Youri, les réfractaires sont régulièrement battus, ligotés à même le sol. Il y aurait même eu des simulacres d'exécution. Ils seraient finalement transférés, un par un. "Ils sont exfiltrés vers des destinations inconnues, assure le père du soldat. Pourquoi ? Pour qu'ils ne puissent rien raconter de ce qui s'est passé dans les prisons."
"Ils ne sont pas...