S&D - Group of the Progressive Alliance of Socialists & Democrats

11/30/2022 | Press release | Distributed by Public on 11/30/2022 08:45

Viktor Orbán devrait procéder aux réformes et permettre au peuple hongrois de bénéficier des fonds européens, estime Iratxe García

Les Socialistes et Démocrates du Parlement européen saluent la décision de la Commission européenne de geler les fonds destinés au gouvernement de Viktor Orbán, puisqu'il n'a pas fait de réelle réformes pour garantir un État de droit au détriment des Hongrois et des autres citoyens européens.

Dans ces circonstances, il serait inacceptable de débourser les 5,7 milliards d'euros du plan de relance de la Hongrie en plus des 7,5 milliards d'euros des fonds de cohésion déjà gelés. Les Socialistes et Démocrates appellent les États membres à soutenir la décision prise aujourd'hui par la Commission européenne.

Iratxe García, présidente du Groupe S&D a déclaré :

« La Commission européenne a bien reçu notre message, pas seulement le message du Groupe S&D, mais le fort message d'unité transmis par le Parlement européen la semaine dernière à Strasbourg : l'État de droit est une condition préalable au versement de tout fonds européen. L'État de droit n'est pas négociable !

Il est temps à présent pour les États membres de l'UE d'agir de manière responsable lors du Conseil : protéger l'argent des contribuables et ne pas autoriser le versement de ces fonds avant que de vraies réformes soient mises en œuvre. Sans cela, l'UE flouerait avant tout les Hongrois, qui méritent liberté, démocratie et État de droit tout autant que les autres citoyens de l'UE.

C'est une situation malheureuse, car les Hongrois n'ont pas moins souffert des conséquences économiques de la pandémie de Covid-19 que les autres citoyens européens, et qu'ils ont besoin du soutien financier de l'UE. J'espère que Viktor Orbán réagira et entreprendra les réformes.

Le gouvernement de Viktor Orbán n'a pas mis en place de réforme significative. Au lieu de rétablir l'indépendance judiciaire, Viktor Orbán a utilisé ce temps pour faire du chantage à l'UE sur des décisions essentielles. Il est temps de permettre à l'Union européenne d'adopter un taux minimum d'imposition sur les sociétés ! Briser l'unité de l'UE nous affaiblit tous et mine la solidarité. »