National Assembly of Quebec

03/28/2024 | Press release | Distributed by Public on 03/28/2024 07:36

28 mars 2024 / Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement, 13 h

Point de presse de M. Gabriel Nadeau-Dubois, chef du deuxième groupe d'opposition, M. Andrés Fontecilla, porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière de logement et d'habitation, et Mme Christine Labrie, porte-parole du deuxième groupe d'opposition pour les aînés

Version préliminaire

Cette transcription est une version préliminaire : elle peut donc contenir des erreurs.

Le jeudi 28 mars 2024, 13 h

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

Heures

8 h (version non révisée)

(Huit heures une minute)

Mme Labrie : Bonjour, tout le monde. On est ici aujourd'hui pour vous annoncer qu'on va consacrer toute notre journée aux aînés du Québec, au projet de Françoise David, qu'on veut mettre en place pour mieux protéger les aînés des évictions. Cet après-midi, on va être accompagnés de plusieurs groupes qui vont être ici en point de presse avec nous, la FADOQ, l'AQDR, le FRAPRU, le regroupement des comités logement, l'Association des juristes progressistes, tous des groupes qui ont pris position pour appuyer l'élargissement de la loi Françoise David. Vous savez, la FADOQ, c'est le plus grand regroupement d'aînés au Québec, il regroupe plus d'un demi-million d'aînés au Québec, c'est un groupe qui milite en faveur de l'élargissement de la loi Françoise David. J'espère que le gouvernement Legault va être à l'écoute des aînés du Québec qui font pression en ce moment pour qu'on modifie la loi. Ça fait pas mal de monde, là, qui demande au gouvernement Legault d'agir.

Nous, on a encore espoir que la CAQ accepte d'élargir le projet de loi. On sait qu'entre leurs rangs il y a des députés qui sont sensibles à cette situation-là du côté de la CAQ. On les a invités, dans les derniers jours, à travailler avec tous les autres partis. Ce sont les seuls qui manquent, en ce moment, à ce front commun là pour protéger les aînés. Donc, on les invite encore à se joindre à nous, il n'est pas trop tard. Moi, je n'ai pas oublié toutes les fois où j'ai entendu des députés de la CAQ et François Legault lui-même dire qu'il n'y avait rien de trop beau pour les aînés au Québec. Donc, j'espère qu'ils vont, chacun d'entre eux puis François Legault en particulier, s'en souvenir aujourd'hui, quand viendra le temps de prendre position sur ce projet de loi là. Merci.

M. Fontecilla : Merci. Bonjour, messieurs, dames. Donc, on a aujourd'hui une possibilité de journée historique, d'une action transpartisane pour améliorer concrètement la vie de milliers d'aînés à travers le Québec, une meilleure protection contre les évictions. C'est... Il y a un front, en quelque sorte, des plus importants regroupements d'aînés au Québec qui s'est formé et qui appuie... pas seulement... depuis longtemps cette idée-là. Je pense qu'on ne doit pas laisser cette chance-là filer.

Je voudrais remercier tout particulièrement d'autres formations politiques, le Parti libéral du Québec et le Parti québécois, qui ont accepté d'appuyer cette... la loi Françoise David, l'élargissement des protections pour les aînés. C'est un geste très important qui devrait être entendu par le gouvernement de la CAQ. Et je suis convaincu que, si la CAQ a décidé d'appeler le débat sur ce projet de loi, c'est qu'ils y trouvent un intérêt. Donc, j'appelle le gouvernement de la CAQ à aller de l'avant et procéder à l'étude détaillée de ce projet de loi là afin d'améliorer concrètement les conditions de vie des aînés.

Journaliste : M. Gabriel Nadeau-Dubois, justement, sur ce sujet-là, vous, vous devez être fier, ce matin, du gouvernement canadien, là, de M. Trudeau qui veut instaurer un registre des locataires, là. Lui, il a vu la lumière, contrairement à François Legault.

M. Nadeau-Dubois : Je vous dirais que, dans cette histoire-là, là, l'inaction de François Legault et l'opportunisme de Justin Trudeau marchent main dans la main. En abandonnant les locataires du Québec, là, François Legault a déroulé le tapis rouge à Justin Trudeau pour qu'il s'ingère dans les compétences du Québec. Donc, moi, je trouve ça gênant que le gouvernement québécois ait abandonné les locataires du Québec, ouvrant ainsi la porte à ce que Justin Trudeau fasse sa job à sa place.

Des voix : ...

Journaliste : Sur le fond, vous dites quoi?

M. Nadeau-Dubois : Sur le fond, nous, on veut un registre des loyers au Québec. C'est ce qu'on demande depuis des années. Et, si François Legault n'avait pas passé tout son premier mandat à nier la crise du logement, si François Legault n'avait pas abandonné le 40 % de Québécois locataires entre les mains des spéculateurs, bien, Justin Trudeau ne s'ingérerait pas dans les compétences du Québec en matière de logement. C'est l'inaction caquiste qui a déroulé le tapis rouge pour que Justin Trudeau s'ingère. C'est gênant.

Journaliste : Est-ce que, dans ce cas-ci, donc... Est-ce que, dans ce cas-ci, donc, l'ingérence dans le champ des compétences est justifiée?

M. Nadeau-Dubois : Non. Nous, on va déposer une motion ce matin qui réitère que le logement est une compétence du Québec, que le fédéral doit arrêter de s'ingérer dans les compétences du Québec et pour aussi dénoncer l'inaction de François Legault, qui, depuis qu'il est premier ministre, a traité le logement comme la dernière de ses priorités. Et c'est pour ça qu'on se retrouve dans cette situation-là aujourd'hui. Justin Trudeau voit un intérêt politique à défendre les locataires du Québec, il voit un intérêt politique à le faire. Pourquoi? Parce que François Legault a abandonné les locataires entre les mains des spéculateurs.

Journaliste : Sur 198, M. Nadeau-Dubois, hier, là, M. Legault vous a viré de bord pas mal en Chambre, là, il a... C'est une fin de non-recevoir assez... assez claire, il me semble, hein?

M. Nadeau-Dubois : Bien, j'ai...

Journaliste : ...votre niveau de confiance à ce qu'ils étudient...