04/10/2024 | News release | Distributed by Public on 04/10/2024 03:53
En progression dans les entreprises, le Syndicat national des activités du transport et du transit (SNATT CFE-CGC) vient de passer le cap des 2 000 adhérents. Entretien avec son secrétaire général, Cyrille Mancel.
Quels sont vos mandats syndicaux ?
Depuis le renouvellement du bureau exécutif en mai 2023, je suis secrétaire général adjoint du SNATT aux côtés de notre président Christophe Le Roy Kerderrien qui a succédé à Roger Pfauwathe. Précédemment, j'ai occupé le poste de trésorier du syndicat pendant 6 ans. En entreprise, je suis le coordinateur national CFE-CGC dans la branche déchets de Veolia, constituée de plusieurs dizaines de sociétés. J'y travaille depuis plus de 30 ans et je gère aujourd'hui un service de gestion des contenants pour les déchets industriels. C'est important pour moi de garder un ancrage professionnel. Au niveau syndical, je suis par ailleurs délégué syndical central dans ma société et représentant syndical adjoint CFE-CGC au sein du comité de groupe France Veolia avec Patricia Behal (issue de l'activité Eau CFE-CGC) qui est représentante syndicale Groupe. Représentative dans l'entreprise, la CFE-CGC a récemment obtenu, pour la première fois, un siège au comité de groupe européen dont je suis membre.
Comment est organisé le SNATT, la voix de l'encadrement dans les transports ?
Le SNATT CFE-CGC représente et défend les intérêts des salariés de l'encadrement (agents de maîtrise, agents de haute maîtrise, techniciens, ingénieurs et cadres) dans 6 unions professionnelles : le transport routier de marchandises, le transport interurbain de voyageurs, le transport de fond, la logistique, les services, et toutes les activités du déchet. Nous sommes le premier syndicat de la Fédération CFE-CGC des Transports. Outre le bureau exécutif, le SNATT s'appuie sur un conseil syndical et sur des conseillers techniques en fonction des thématiques à traiter.
Quelle est votre dynamique de développement ?
Nous venons de franchir le seuil des 2 000 adhérents avec une progression nette de près de 500 nouvelles adhésions depuis le début de la nouvelle mandature. C'est un cap symbolique qui traduit la montée en puissance du syndicat et le travail de nos militants sur le terrain auprès des salariés.
Quelle est votre stratégie syndicale ?
L'accent est beaucoup mis sur les services apportés aux adhérents et sur la communication : site internet, application, etc. Nous mettons en ligne, avec nos avocats, des analyses sur des thématiques remontées des entreprises ou des sujets nationaux. Nous proposons aussi une assistance avocat, prise en charge par le SNATT (droit privé et droit du travail) pour accompagner nos adhérents. Nous avons mis en place un kit adhérent (documents de présentation du SNATT, remise de goodies, application…), déjà envoyé à plus de 500 adhérents. La formation est aussi un axe stratégique avec un module interne pour tous les nouveaux porteurs de mandats et des sessions de plus en plus décentralisées. Pour ses délégués syndicaux, le SNATT organise ponctuellement des séminaires adaptés aux problématiques du terrain. Toujours avec cette approche servicielle, nous réfléchissons à de nouveaux services innovants à l'image de ce que nous venons de faire avec l'application Toutapprendre et l'accès offert à nos adhérents.
En termes de corpus revendicatif, le SNATT milite au quotidien, dans chaque union professionnelle, en faveur de la qualité de vie et des conditions de travail (QVCT), de la prévention des risques psychosociaux (RPS) et d'un meilleur partage de la valeur en entreprise. Autre sujet clé : les classifications, un enjeu sensible et très important pour les salariés de l'encadrement.
Quelles sont quelques-unes des grandes sections du SNATT en entreprise ?
Nous sommes bien implantés chez plusieurs grands acteurs du transport et de la logistique tels que Veolia, Suez, DHL, Amazon, Fedex, Brink's, Keolis, FM Logistic, Kuehne + Nagel, Loomis, Dachser, UPS…
Le SNATT a noué un partenariat avec l'association Vivre comme avant (soutien et aide morale aux personnes atteintes du cancer du sein). Pourquoi cette démarche ?
Nous avons signé ce partenariat pour une durée de deux ans, prévoyant notamment qu'un euro soit reversé à l'association lors de chaque adhésion au SNATT, une fois par an et en fonction du nombre d'adhérents comptabilisés au début de l'événement Octobre rose. Les équipes bénévoles de Vivre comme avant viennent principalement en aide à des personnes à l'hôpital. C'est important pour un syndicat de témoigner de notre engagement et de mettre en lumière cette problématique sociétale cancer et travail.
Propos recueillis par Mathieu Bahuet