Aviateurs et marins s’entraînent ensemble depuis le Charles de Gaulle

Le 15 avril 2024, dans le cadre de son stage de remise à niveau opérationnelle, le porte-avions Charles de Gaulle et son groupe aérien embarqué (GAé) ont accueilli un plot de recherche et sauvetage au combat de l'armée de l'Air et de l'Espace.

Suivant le scénario préétabli du « Livex » (exercice impliquant la confrontation simulée de deux parties) du 14 au 17 avril, il s'agissait de récupérer un pilote éjecté en territoire ennemi. Reconnus pour leur expertise dans le Combat Search and Rescue (CSAR - recherche et sauvetage au combat), le commando parachutiste de l'air (CPA) n° 30 et l'escadron d'hélicoptères 1/67 « Pyrénées » sont intervenus avec réactivité et professionnalisme, escortés par les avions du GAé catapultés depuis le porte-avions.

Une fois l'alerte déclenchée, le CSAR devient une priorité. Le GAé prépare la mission et soumet ensuite l'idée de manœuvre au commandant. L'hélicoptère Caracal de l'armée de l'Air et de l'Espace, quatre Rafale et un E-2C Hawkeye (avion de guet aérien) sont déployés pour une mission nocturne de récupération. Les frappes air-sol, essentielles pour parer à la menace ennemie, ont été appuyées par la fonction de FAC Airborne (fonction de JTAC - contrôleur aérien avancé pour l'appui aérien des manœuvres terrestres - exercée depuis le cockpit de l'avion par le pilote lui-même) d'un des pilotes de Rafale Marine et celle de JTAC de commandos de l'air. Reconnues par l'OTAN, ces compétences d'appui aérien sont réputées pour exiger rigueur et réactivité.

Le Caracal a été escorté par les aéronefs de la Marine qui ont neutralisé les menaces air et surface. Après l'aérocordage des commandos, le pilote éjecté a pu être embarqué, pris en charge en vol puis par les équipes médicales à bord du porte-avions.

Cet exercice montre l'interopérabilité de nos armées, rendue possible grâce à des procédures communes et à un travail intense de préparation et de briefing.