Remarks by President Charles Michel following the EU-US summit in Brussels

It was a pleasure to host President Biden today. We share a long history with the United States, we shaped much of the last century, and now it's time to shape this century. Just after President Biden's election, I said the EU and the U.S. should build a new founding pact for a stronger alliance and a better world. And we got to work immediately. The European Council had a strategic debate last December on our transatlantic relationship, and we hosted President Biden at a virtual meeting in March. Then our teams worked and negotiated very intensively in the last weeks and hours to convert our intentions into very concrete and operational decisions. And the result is a far reaching joint statement. And we are happy to announce excellent news on our trade disputes - I'm certain Ursula von der Leyen will say more about that.

Today, we focussed on four key areas of cooperation: Covid, climate change, trade, investment and technology and democracy, peace and security. First, we want to send Covid-19 to the history books. And there is only one way - international cooperation. We must deliver on this by making sure that the world's population has access to vaccines. We can do this in four ways. First, through exports. Second, through COVAX, third via donations, and finally via manufacturing capacity. Our goal is clear: we want to vaccinate at least two thirds of the world's population by the end of 2022.

The joint EU-US Covid Manufacturing and Supply Chain Taskforce will help achieve this goal by boosting global vaccine production and keeping supply chains open. Learning the lessons from Covid-19 also means learning how to prepare for future pandemics and health crises. So we discussed a possible treaty on the future pandemics. Global recovery must mean recovery for all, and not just a select few. We also have a duty and an interest to assist and to support less developed countries, not only to fight Covid-19, but also to recover economically.

Nous avons aussi eu l'occasion d'aborder le thème du changement climatique. Nous avons décidé de mettre en place un groupe d'action de haut niveau pour le climat entre l'Union européenne et les Etats-Unis, afin de renforcer cette coopération de la manière la plus concrète possible.

L'Union européenne, depuis maintenant un certain nombre d'années et y compris ces derniers mois, a affirmé son leadership international en matière de changement climatique. Nous avons abordé des questions liées au prix du carbone, au déploiement de la finance verte et à l'importance de mobiliser les secteurs privés.

Nous avons également eu l'occasion de mettre l'accent sur l'importance de soutenir, s'agissant de ce défi lié au changement climatique, les pays en développement. C'est ce que nous faisons aussi au niveau de l'Union européenne et de nos Etats membres, en ayant déjà mobilisé des montants significatifs afin d'honorer cet engagement collectif qui vise à mobiliser 100 milliards d'euros chaque année pour soutenir les pays en développement.

Enfin, la question de la biodiversité a été évoquée en préparation des prochains rendez-vous internationaux sur le sujet. Nous avons réaffirmé notre détermination à mettre un terme à la détérioration en matière de biodiversité et, au contraire, à réussir à relancer une dynamique plus favorable et plus positive sur ce sujet-là.

Nous avons aussi eu l'occasion d'aborder les questions liées au commerce, à l'innovation, au numérique. Et, là aussi, encore un signal opérationnel et concret de la relance énergique de cette coopération avec les Etats-Unis: nous mettons en place un conseil pour le commerce et la technologie. Nous avons eu l'occasion d'aborder la manière d'envisager le travail pour coopérer davantage sur ces sujets-là.

Nous avons également évoqué les réformes nécessaires dans le cadre de l'Organisation mondiale du commerce et, à la suite du travail préparatoire mené par les ministres des finances dans le cadre du G7, nous avons pu évoquer l'importance de progresser vers davantage de conditions équitables de manière générale, mais aussi vers une fiscalité internationale plus équitable.

Ce sont des sujets pour lesquels l'Union européenne, depuis plusieurs années, a fait avancer le débat d'un point de vue politique et démocratique. Cela est aussi lié à des décisions que nous avons prises en lien avec le prochain budget européen et avec la manière de financer la relance post-COVID.

Enfin, en quelques mots, nous avons pu aborder aussi notre ambition d'être très déterminés à promouvoir nos valeurs fondamentales démocratiques: l'état de droit, un modèle international fondé sur des règles, et la coopération internationale.

Nous avons pu aborder un ensemble de sujets liés à la sécurité mondiale ou à la sécurité régionale, par exemple la question de l'accord nucléaire avec l'Iran, puisque c'est un sujet dans le cadre duquel l'Union européenne, depuis de nombreuses années, joue un rôle que je crois important pour tenter de maintenir un canal de dialogue ainsi qu'une capacité de prévenir des risques d'escalade, qui seraient extrêmement dangereux pour l'ensemble de la région et pour la sécurité mondiale.

Dans le cadre de son élection à la présidence, Joe Biden a affirmé que l'Amérique est de retour sur la scène internationale. Nous prenons au mot cet engagement. Nous nous réjouissons que les Etats-Unis soient de retour. Nous nous réjouissons aussi du travail concret, intense et dense que nous avons pu avoir aujourd'hui, qui est une étape importante et qui a été possible grâce au gigantesque travail accompli ces derniers mois par nos équipes respectives, afin de préparer ce moment et de permettre que des avancées significatives puissent être réalisées. C'est un point de départ. Nous allons évidemment continuer à intensifier la coopération pour promouvoir nos valeurs et défendre nos intérêts. Nous sommes lucides. Nous avons maintenant un partenaire avec lequel nous pouvons être engagés. Il y aura par moment des sujets plus difficiles, des sujets plus délicats. Il y aura une volonté politique commune d'écoute mutuelle et de capacité à tenter de dégager des solutions dans l'intérêt mutuel.

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