National Assembly of Quebec

04/24/2024 | Press release | Distributed by Public on 04/24/2024 07:10

24 avril 2024 / Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement, 8 h

Point de presse de Mme Madwa-Nika Cadet, porte-parole de l'opposition officielle en matière d'emploi, et M. Frédéric Beauchemin, porte-parole de l'opposition officielle en matière d'économie et d'innovation

Version préliminaire

Cette transcription est une version préliminaire : elle peut donc contenir des erreurs.

Le mercredi 24 avril 2024, 8 h

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

Heures

7 h 58 (version non révisée)

(Huit heures)

M. Beauchemin : Alors, bon matin. Mais la taxe sur l'innovation, la taxe sur notre productivité, la taxe de François Legault, c'est une taxe contre l'entrepreneuriat. Ce gouvernement qui est arrivé en 2019 a augmenté les dépenses de l'État de 55 %, en même temps que l'inflation sur la même période a été de 19 %, donc deux fois plus élevées que l'inflation. C'est un gouvernement qui, le 19 mars, votait pour sa motion de ne pas augmenter le fardeau des Québécois, le fardeau fiscal des Québécois. C'est un gouvernement qui ne comprend pas que ça décourage l'investissement. C'est un gouvernement qui manque de vision, qui n'a même pas vu l'opportunité de créer un environnement d'investissement au Québec qui aurait été plus compétitif que le reste du Canada, qui nous aurait permis d'améliorer notre productivité. C'est un gouvernement qui considère que la classe moyenne, comme on a vu hier soir Mme Mainville au reportage de Radio-Canada, qui, elle, a décidé d'investir dans des logements pour aider, en tant que travailleuse sociale, les gens dans la rue... qui vont... Elle va être taxée sur sa caisse de retraite à elle, ça ne se peut tout simplement pas. C'est un gouvernement qui dépense, donc, sans limites, c'est un gouvernement qui n'a aucune vision, c'est un gouvernement qui n'est pas visionnaire. Ce qu'on a devant nous, c'est Québec solidaire. Je passe la parole à ma collègue Madwa.

Mme Cadet : Merci beaucoup. Donc, parlant de productivité, bien, s'il y a un élément, donc, qui... qui augmente la productivité québécoise, bien, c'est la préparation de la main-d'œuvre, le développement des compétences de la main-d'œuvre.

Hier, j'ai eu l'occasion d'être en séance de crédits avec la ministre de l'Emploi, et ce que j'ai constaté, c'est que les cibles qui avaient été fixées dans l'Opération main-d'œuvre, certaines de celles-ci, donc, ne seront pas atteintes. Donc, c'est bien ce qui a été, donc, sous-entendu par la ministre de l'Emploi.

Au Québec, évidemment, donc, aujourd'hui, donc, on vit, donc, un certain ralentissement, donc, on le mentionne souvent, mais donc de façon structurelle, donc on vit encore une pénurie de main-d'œuvre. Donc, M. Fitzgibbon, par exemple, ce matin, donc, à courte vue, nous disait qu'à Québec, bien, il n'y en a pas de pénurie de main-d'œuvre en ce moment. Mais il faut quand même qu'on soit en mesure, donc, de préparer, donc, la main-d'œuvre de l'avenir parce qu'on vit toujours, donc, ces enjeux démographiques. Et manifestement, au ministère de l'Emploi, on est dans une vision à courte vue et c'est ce qui caractérise le gouvernement de la CAQ sur les enjeux de productivité.

Journaliste : Comme vous vous proclamez d'être le seul parti fédéraliste à l'Assemblée nationale, le dernier Léger dit que, selon les Québécois, si on reste dans le Canada, à 55 %, le français n'est pas menacé, est-ce que c'est votre lecture?

M. Beauchemin : Mais je vais passer la parole à la porte-parole.

Mme Cadet : Oui. Oui, bonjour. M. Laforest, pouvez-vous répéter? Vous dites, donc, à 55 % dans le Léger.

Journaliste : Le sondage dit, à 55 %, dans le Léger, que les Québécois disent que si on reste dans le Canada, le français n'est pas menacé.

Mme Cadet : Bien, je suis tout à fait d'accord. En ce moment, bien, on le sait, donc, on a un régime linguistique au Québec, donc, qui nous permet, donc, de bien protéger le français. Évidemment, on le sait, hein, 2 % en Amérique du Nord, donc, le français sera toujours vulnérable, donc il faudra toujours faire preuve de vigilance, mais il n'y a rien dans le... le système dans lequel on évolue, le système, donc, fédéraliste dans lequel on évolue, donc, qui représente un... un danger, là, sur le plan constitutionnel, là, pour le français. Donc, notre régime constitutionnel n'est pas... il n'y a pas de corrélation à faire.

Journaliste : ...

Mme Cadet : Bien, c'est un peu le modus operandi du PQ, là, dans différents dossiers, c'est ce qu'on a vu la semaine dernière avec certaines enflures verbales de la part, donc, de Paul St-Pierre Plamondon sur les enjeux identitaires, et c'est ce qu'on voit aussi sur les enjeux linguistiques. Je le répète, évidemment qu'il faut faire preuve de vigilance en matière de protection du français, mais il n'y a pas de corrélation entre le système...

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