Israël / Territoires Palestiniens - Q&R - Extrait du point de presse (7 mai 2024)

Q : Hier, au dîner du CRIF, lors de son discours, le Premier ministre Gabriel Attal n'a pas eu un mot pour les victimes palestiniennes et légitimé les "surréactions" d'Israël disant qu'elles ne devraient pas être considérées comme des surréactions, laissant entendre qu'elles seraient légitimes. Lors de la même soirée, la porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot a posé tout sourire avec l'ancien porte-parole de l'armée israélienne Julien Bahloul pendant que celle-ci bombardait Rafah et prenait le contrôle du point de passage avec l'Égypte.
Ceci est-il l'expression d'un soutien inconditionnel du gouvernement français aux opérations d'Israël ? N'est-ce pas en contradiction avec vos déclarations sur Rafah ? Quel message le gouvernement a-t-il voulu adresser au peuple palestinien par ces actions de ses représentants ?

R : La France ne cesse de rappeler l'impératif absolu de protection des civils à Gaza, conformément au droit international humanitaire. Nous réitérons notre ferme opposition à une offensive israélienne sur Rafah, qui conduirait à une catastrophe humanitaire d'une nouvelle ampleur, ainsi qu'à tout déplacement forcé de civils palestiniens.

La libération des otages doit intervenir immédiatement et un cessez le feu durable doit permettre la protection dont les populations civiles ont besoin.