09/18/2024 | Press release | Distributed by Public on 09/18/2024 11:23
Le Canada a une longue et fière histoire d'accueillir de nouveaux arrivants du monde entier qui soutiennent notre économie et enrichissent notre pays. En réponse à la pandémie mondiale et aux pénuries de main-d'œuvre, le gouvernement du Canada a pris des mesures audacieuses pour répondre aux besoins urgents des entreprises et pour soutenir notre reprise économique. L'économie canadienne a évolué, notre marché du travail fléchit et nous sommes confrontés à de nouvelles pressions. Nous devons continuer à adapter notre système d'immigration pour répondre aux besoins de notre pays.
Le 18 septembre 2024 - Ottawa - Le Canada a une longue et fière histoire d'accueillir de nouveaux arrivants du monde entier qui soutiennent notre économie et enrichissent notre pays. En réponse aux pénuries de main-d'œuvre et aux ondes de choc de la pandémie, le gouvernement fédéral a pris des mesures pour répondre aux besoins urgents des entreprises et pour soutenir notre reprise économique. Depuis, l'économie canadienne a évolué, et nous devons continuer à adapter notre système d'immigration pour répondre aux nouvelles pressions, y compris le ralentissement du marché du travail.
Plus tôt cette année, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada a annoncé une diminution du nombre de résidents temporaires, passant de 6,5 % de la population totale du Canada à 5 % d'ici 2026. Afin de réaliser cet objectif, le gouvernement fédéral prend des mesures pour gérer l'augmentation du nombre de résidents temporaires et demander des comptes aux employeurs qui utilisent le système à mauvais escient. Nous réformons le Programme des étudiants étrangers, nous resserrons les critères d'admissibilité pour les travailleurs étrangers temporaires, nous renforçons la conformité des employeurs de façon plus stricte et nous rendons les évaluations d'impact sur le marché du travail plus rigoureuses afin d'atténuer la fraude, et plus encore.
Afin de veiller à ce que les résidents temporaires que nous accueillons au Canada puissent bénéficier d'un soutien adéquat, l'honorable Marc Miller, ministre de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, a annoncé aujourd'hui des mesures supplémentaires pour gérer le nombre de résidents temporaires qui arrive, pour assurer l'intégrité de notre système d'immigration et pour protéger les personnes vulnérables.
Nous annonçons les mesures suivantes :
Comme de nombreux pays, le Canada est confronté à un plus grand nombre de demandes d'asile à mesure que le nombre de personnes déplacées dans le monde continue de croître, et ces demandes contribuent aux volumes grandissants de résidents temporaires. Pour respecter nos responsabilités humanitaires, le gouvernement a travaillé à plusieurs mesures visant à remédier aux problèmes d'intégrité et à renforcer le système d'asile au Canada, notamment :
Les mesures que nous avons prises, ainsi que les mesures supplémentaires annoncées aujourd'hui, renforceront notre système d'immigration et aideront à répondre aux besoins changeants de notre pays. Nous avons écouté les Canadiens, y compris nos partenaires provinciaux, territoriaux et municipaux, et d'autres dirigeants communautaires. Nous continuerons de chercher à protéger l'intégrité de notre système et à faire croître notre pays de façon responsable.
« La réalité est que toutes les personnes qui veulent venir au Canada ne pourront pas le faire, comme c'est le cas pour les personnes qui veulent rester au Canada. Nous prenons des mesures pour renforcer nos programmes de résidence temporaire et pour mettre en œuvre un plan d'immigration plus complet afin de répondre aux exigences du paysage changeant d'aujourd'hui. Le système d'immigration doit être bien géré et viable, et son intégrité doit être préservée. Et nous ferons tout pour atteindre cet objectif et contribuer à la réussite des nouveaux arrivants. »
- L'honorable Marc Miller, ministre de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté
« Le Programme des travailleurs étrangers temporaires a été conçu pour répondre à la pénurie de main-d'œuvre lorsque les Canadiens qualifiés n'étaient pas en mesure de pourvoir ces emplois. À l'heure actuelle, nous savons qu'un plus grand nombre de Canadiens qualifiés peuvent occuper les postes vacants. Les changements que nous apportons aujourd'hui donneront la priorité aux travailleurs canadiens et feront en sorte que les Canadiens puissent avoir confiance que le Programme répond aux besoins de notre économie. »
- L'honorable Randy Boissonnault, ministre de l'Emploi, du Développement de la main-d'œuvre et des Langues officielles
La réduction proposée des résidents temporaires de 6,5 % à 5 % de la population totale du Canada sera reflétée dans le plan des niveaux d'immigration 2025-2027, qui sera publié d'ici le 1er novembre 2024.
Les diplômés des programmes des collèges publics resteront admissibles à un permis de travail postdiplôme (PTPD) d'une durée maximale de trois ans s'ils obtiennent un diplôme dans un domaine d'études lié à des professions faisant l'objet d'une pénurie à long terme.
Dans le cadre des changements apportés au Programme de permis de travail postdiplôme, tous les candidats devront démontrer une compétence linguistique minimale en français ou en anglais. Cela permettra d'accroître leur capacité de transition vers la résidence permanente et de s'adapter aux conditions économiques changeantes. Un niveau 7 des Niveaux de compétence linguistique canadiens (NCLC) pour les diplômés universitaires et un niveau 5 des NCLC pour les diplômés collégiaux seront requis pour toute personne qui demande un permis de travail postdiplôme à compter du 1er novembre 2024.
Le plafond d'admission au moyen d'un permis d'études de 2025-2026 comprendra les étudiants à la maîtrise et au doctorat qui devront maintenant présenter une lettre d'attestation provinciale ou territoriale. Nous réservons environ 12 % des places réservées à ces étudiants en reconnaissance des avantages qu'ils apportent au marché du travail canadien.
Le 1er janvier 2024, les exigences relatives au coût de la vie des demandeurs de permis d'études ont été mises à jour afin de mieux tenir compte du coût réel de la vie au Canada et de contribuer à prévenir la vulnérabilité et l'exploitation des étudiants.
Le budget de 2024 propose un financement de 743,5 millions de dollars, sur cinq ans, à compter de 2024-2025, et de 159,5 millions de dollars par la suite pour appuyer la stabilité et l'intégrité du système d'asile du Canada.
D'autres renseignements sur les mesures annoncées aujourd'hui seront accessibles sur notre site Web dans un proche avenir.
Personnes-ressources à l'intention des médias seulement
Aïssa Diop
Directrice des Communications
Cabinet du ministre
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