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03/20/2024 | Press release | Distributed by Public on 03/20/2024 13:32

Faire jaillir de l’eau pour contrer l’insécurité alimentaire et le changement climatique dans le Sahel

, confie Fattah. « Notre revenu annuel se situe autour de 3 à 4 millions FCFA par an, contre environ 500 000 auparavant. Après les charges courantes, le surplus est réparti entre les membres. Ce qui me revient me sert à nourrir mes enfants, les soigner et les inscrire à l'école », ajoute cette mère de six enfants.

Les premiers succès font déjà des émules. « Trois groupements voisins veulent nous imiter, alors que nous nous tournons déjà vers la résolution d'autres défis : les moyens de transport pour atteindre la ville d'Abéché, la consolidation de notre nouvelle clientèle, une meilleure commercialisation, et le stockage de nos récoltes qui sont de plus en plus importantes », ajoute Fattah.

Plus loin, à Tekane - à 260 km de Nouakchott en Mauritanie, Adinou Moumour Sy, producteur agricole et père de cinq enfants, supervise les activités de semis. Dans la coopérative de N'Djam ter Tekan (117 membres) dont il est le secrétaire général, on cultive entre autres du riz, des aubergines et des pastèques sur 36 hectares. « Avant, il fallait toute une journée pour irriguer un hectare et préparer les semis. Aujourd'hui, on peut travailler sur trois hectares par jour », dit-il.

De l'eau pour relever les défis du changement climatique, renforcer la sécurité alimentaire, et promouvoir la prospérité et la paix dans les communautés.