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05/03/2024 | Press release | Distributed by Public on 05/03/2024 12:09

Allocution prononcée par l'honorable Marc Miller, ministre de IRCC : programme des étudiants internationaux mise à jour

Allocution prononcée par l'honorable Marc Miller, ministre de IRCC : programme des étudiants internationaux mise à jour

De : Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada

Discours

Je tiens tout d'abord à souligner que nous sommes réunis aujourd'hui sur le territoire traditionnel et non cédé de la nation algonquine Anishinaabeg.

Sous réserve de modification. Ce discours a été traduit en conformité avec la Politique sur les langues officielles du gouvernement du Canada et révisé aux fins d'affichage et de distribution conformément à sa politique sur les communications.

Prononcé le 29 avril 2024, à Ottawa, Ontario

Merci à tous.

Je tiens tout d'abord à souligner que nous sommes réunis aujourd'hui sur le territoire traditionnel et non cédé de la nation algonquine Anishinaabeg.

Je suis ici pour discuter des changements apportés aux heures de travail hors campus des étudiants étrangers qui entreront en vigueur dans les prochains mois, et pour souligner la façon dont nous travaillons avec nos partenaires, notamment les provinces, les territoires et les établissements d'enseignement, pour améliorer l'intégrité du Programme des étudiants étrangers et mettre en place des règles visant à garantir que les étudiants sont soutenus et réussissent ici, au Canada.

Les étudiants étrangers sont source d'avantages sociaux et culturels pour le Canada. Pour préserver ces avantages et protéger certains étudiants étrangers qui ont été laissés vulnérables, nous travaillons à améliorer l'intégrité du Programme des étudiants étrangers.

En octobre 2022, nous avons renoncé à la limite de 20 heures par semaine pour le travail hors campus des étudiants étrangers. À l'époque, nous nous remettions de la pandémie, les employeurs ne trouvaient pas de travailleurs pour les postes à pourvoir, et de nombreux étudiants luttaient contre l'augmentation des coûts. La levée de cette limite a aidé nos économies locales, nos petites entreprises et les étudiants étrangers.

En décembre, j'ai annoncé la prolongation de la politique autorisant un nombre illimité d'heures de travail hors campus pour les étudiants étrangers. À l'époque, je ne voulais pas apporter de changements au milieu de l'année d'études et mettre certains étudiants dans une situation financière difficile. Cependant, cette politique expire aujourd'hui et ne sera pas renouvelée; elle a permis à notre économie de se remettre de la pandémie et n'est donc plus nécessaire.

Les changements que je m'apprête à annoncer n'affecteront pas la plupart des étudiants qui arrivent à la fin de leur année universitaire et qui prévoient de travailler pendant l'été, car les étudiants sont déjà autorisés à travailler un nombre illimité d'heures pendant les vacances scolaires, sous certaines conditions énoncées dans leur permis d'études.

Les étudiants inscrits à des programmes qui ne suivent pas l'année universitaire standard de septembre à avril peuvent toujours travailler à temps plein si leur programme particulier prévoit une pause similaire, sous certaines conditions énoncées dans leur permis d'études.

Travailler au Canada offre un certain nombre d'avantages aux étudiants pour les aider à compenser leurs dépenses, et leur permet d'acquérir une expérience professionnelle au Canada et éventuellement dans le domaine d'études qu'ils ont choisi.

En même temps, comme le montrent les recherches, nous savons que l'augmentation du nombre d'heures de travail pendant les études dans les établissements d'enseignement postsecondaire peut entraîner une baisse des résultats scolaires et augmenter le risque que les étudiants abandonnent leur programme. Nous devons soutenir les étudiants étrangers et nous assurer qu'ils sont prêts à réussir.

En examinant les meilleures pratiques et les politiques d'autres pays aux vues similaires, on constate que la plupart d'entre eux limitent le nombre d'heures de travail des étudiants étrangers.

Les règles du Canada doivent être alignées, sinon nos programmes attireront de plus en plus de demandeurs dont l'intention première est de travailler et non d'étudier.

Nous voulons également suivre les recherches et continuer d'améliorer l'intégrité de l'ensemble du Programme des étudiants étrangers.

Pour clarifier, l'objectif du Programme des étudiants étrangers est d'étudier et non de travailler.

Compte tenu de ces considérations, nous avons l'intention d'apporter un changement permanent pour permettre aux étudiants étrangers de travailler jusqu'à 24 heures hors du campus, avec pour objectif de mettre en place cette mesure à l'automne.

Bien que nous poursuivions nos efforts pour mettre en œuvre la nouvelle règle sur les heures de travail à l'automne, la petite cohorte d'étudiants dont le programme n'est pas en pause pendant l'été est soumise aux règlements existants.

Les étudiants dont le programme suit l'année universitaire standard de septembre à avril peuvent continuer à travailler sans limite d'heures pendant leurs vacances d'été.

Les étudiants qui bénéficient d'un congé universitaire peuvent continuer à travailler sans limite d'heures pendant l'été.

Comme la plupart des quarts de travail sont de huit heures, la nouvelle limite de 24 heures signifie que les étudiants peuvent travailler jusqu'à trois quarts de travail par semaine.

Comme je l'ai annoncé en décembre, nous avons augmenté les exigences financières pour les nouveaux demandeurs de permis d'études à 20 635 $ pour 2024. Ce chiffre reflète plus fidèlement le coût de la vie au Canada aujourd'hui et permettra d'assurer que les étudiants sont mieux préparés à leur arrivée.

À l'avenir, l'exigence financière sera liée au seuil de faible revenu publié chaque année par Statistique Canada afin de s'assurer qu'elle continue de refléter le véritable coût de la vie dans notre pays.

Cela permettra de s'assurer que les étudiants étrangers sont financièrement préparés à la vie au Canada et qu'ils sont protégés contre la fraude, les abus et l'exploitation.

Ce changement n'est que l'une des nombreuses réformes que nous prévoyons d'apporter au Programme des étudiants étrangers, qui comprend la mise en œuvre d'un nouveau cadre pour les établissements reconnus qui récompensera les établissements d'enseignement postsecondaire qui offrent un niveau plus élevé de soutien aux étudiants étrangers.

Nous voulons que les établissements soient tenus de fournir les services dont les étudiants ont besoin, y compris la recherche d'un logement adéquat et l'accès à des services essentiels comme les soins de santé.

Le travail sur le cadre est en cours, et j'aurai plus de détails à partager dans les mois à venir, une fois que les consultations avec les provinces, les territoires et les établissements auront eu lieu.

Conjugués aux réformes du programme annoncées précédemment, ces changements permettront d'établir un cadre plus solide pour soutenir et protéger les étudiants étrangers.

Je tiens à remercier mes collègues provinciaux et territoriaux pour le travail qu'ils accomplissent en permanence afin d'améliorer le programme et de relever les défis locaux et régionaux.

Je rencontrerai également les ministres provinciaux et territoriaux le 10 mai prochain, afin de discuter de notre plan pour un système d'immigration durable et fiable, et de la façon de mieux adapter nos niveaux d'immigration aux besoins de l'ensemble du pays.

Je répondrai maintenant avec plaisir à vos questions.