Présentation d’un projet de ressourceries par Moea PEREYRE

Moea PEREYRE, représentante de la Fédération des associations de protection de l'environnement (FAPE) au Conseil Économique, Social, Environnemental et Culturel (CESEC) et cofondatrice de l'association Tātā'i a présenté le mercredi 10 avril, un projet de réseau de ressourceries à Éliane TEVAHITUA, Vice-présidente, ministre de la Culture, de l'Environnement, du Foncier et de l'Artisanat, en charge des Relations avec les Institutions, et Vannina CROLAS, ministre de la Fonction publique, de l'Emploi, du Travail, de la Modernisation de l'Administration et de la Formation professionnelle, ainsi qu'à la représentante du ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur.

Les ressourceries sont des lieux de collecte, de revalorisation, de réparation, de réemploi et de revente d'objets usagés ou d'occasion. Issues de l'économie sociale et solidaire, ces structures sont souvent des associations ou des entreprises d'insertion qui s'inscrivent dans une démarche de préservation des ressources et d'économie circulaire. Elles sont encadrées par le réseau national des ressourceries. La thématique est ainsi particulièrement transversale, que ce soit pour l'environnement (les déchets), l'emploi, la solidarité ou encore l'éducation.

Après des résultats encourageants de l'association Tātā'i sur différents lieux que ce soit pour la mise en place de cours relatifs à la réparation ou l'établissement de ressourceries temporaires (Hūāhine, Bora Bora, Ra'iroa, Māhina, ou encore 'Ārue) ayant permis d'éviter d'enfouir 5 tonnes de déchets en 2023, la pérennité de cette initiative ainsi que sa montée en puissance nécessitent une coopération plus étroite avec les autorités publiques. Cela permettrait de diminuer l'enfouissement de certains déchets (électroménager notamment) au sein des centres d'enfouissements techniques (CET), mais aussi de rationnaliser nos exports à l'étranger pour le recyclage.